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Après le décès d’un infirmier de la clinique Pasteur de la fièvre à virus Ebola : Les personnes ayant eu des contacts avec ce cas mises en quarantaine

Un infirmier de la clinique Pasteur de 25 ans est décédé des suites de la maladie de la fièvre à virus Ebola le 11 novembre 2014, après avoir été en contact avec une malade en provenance de la Guinée, qui était décédé le 27 octobre dernier. Le Secrétaire général du ministère de la Santé, Ousmane Doumbia, accompagné par le Coordinateur du Centre d’opération d’urgence, Samba Sow, et le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Ibrahim Socé Fall, a animé un point de presse pour rassurer la population que toutes les dispositions sont prises pour circonscrire le danger. C’était le mercredi 12 novembre 2014 au département de la Santé.

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Cet infirmier mort de la fièvre à virus Ebola le 11 novembre 2014, indique un communiqué du ministère de la Santé, est un agent de 25 ans qui travaillait à la clinique Pasteur. En effet, une personne âgée entre 55 et 60 ans, de sexe masculin, est reçue à la clinique Pasteur le 25 octobre 2014, en provenance de la Guinée, notamment du village de Kourémalé, qui serait l’Imam du village.

Selon le Coordinateur du centre opérationnel d’urgences, Dr. Samba Sow, le patient était dans un tableau d’insuffisance rénale aiguë. «Au moment de son passage à la frontière, les équipes ont respecté les consignes qui étaient de prendre la température, s’il n’y a pas de fièvre. Arrivé à la clinique Pasteur, ils ont fait beaucoup de bilans sur la période du 25 au 27 octobre. Mais le malade est décédé à la clinique Pasteur», a expliqué Samba Sow.

Il a souligné que la famille du défunt a émis le vœu de retourner avec le corps. «C’est ainsi que ce corps -selon des informations qu’on n’a pas reçu de la famille du défunt, mais avec les différentes connections et avec l’aide de l’Oms bureau Guinée et de la clinique Pasteur- que le corps aurait transité par une mosquée à Djicoroni», a indiqué Samba Sow.  Selon lui, la morgue de cette mosquée a préparé le corps, avant son envoi en Guinée.

«Nous avons identifié cette mosquée, des actions ont été déclenchées. Depuis le mardi, il y a une forte équipe nationale qui est déployée pour identifier l’ensemble des contacts au niveau de la clinique et au niveau de l’ensemble des familles, tant du côté de l’infirmier que de celui du vieux. Nous avons identifié les personnes qui ont rendu  des visites et la famille du tuteur du vieux à Bamako à Djicoroni.

Donc, la chose est sous contrôle. À l’arrivée du vieux à la clinique Pasteur, il n’avait pas de symptomatologies évocatrices de maladie à virus Ebola. Il y avait un tableau d’insuffisance rénale aiguë», a déclaré le Coordinateur du centre opérationnel d’urgences.

Pour le conférencier Samba Sow, l’ensemble des personnels qui ont eu des contacts avec le cas sont désormais mis en quarantaine, et la clinique aussi. Les familles des contacts qu’on a identifiées, il  y en  a beaucoup, seront suivies à domicile conformément à la réglementation sanitaire internationale», a-t-il conclu.

Répondant aux questions des journalistes, le Secrétaire général du ministère de la Santé a déclaré : «Nous avons un dispositif dans le cadre de la riposte de la gestion de la maladie à virus Ebola. Les directives et les dispositions ne visent pas à comptabiliser le nombre de décès dans une formation sanitaire, pour dire que nous devons fermer cette formation sanitaire ou pas. Aujourd’hui, les deux cas de décès auxquels vous faites allusion, n’ont rien à voir avec la maladie à virus Ebola. Le patient dont le décès a été annoncé, a été accueilli à la clinique Pasteur le 10 octobre.

Quand nous avons constaté qu’à cette date, les symptômes de la maladie à virus Ebola sont apparus, le patient a été totalement isolé. Tous ceux qui ont eu des contacts avec lui ont été isolés et la clinique a été totalement désinfectée». Et d’ajouter qu’au jour d’aujourd’hui, le ministère de la Santé est en train de mettre en place les dispositifs et les moyens nécessaires pour combattre la maladie à virus Ebola.

Pour ce qui concerne la clinique Pasteur, Ousmane Doumbia a précisé : «Nous sommes dans une situation difficile qu’il faut gérer. Les leçons que nous devons tirer de cette situation vont venir ultérieurement. Tout ce que vous affirmez, nous allons vérifier ces informations et si d’aventure, au regard des dispositions réglementaires qui existent, des sanctions, comme vous l’avez dit, doivent être prises contre la clinique Pasteur, ces sanctions se feront dans un cadre réglementaire».

 

Diango COULIBALY

Source: Le Reporter

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