Le Centre du pays est une zone martyre ces derniers temps. Les trois attaques meurtrières qu’a connues cette zone amène les autorités à revoir le dispositif sécuritaire en place. Du moins, c’est le constat fait par certaines autorités militaires qui se sont rendus à Sobane, au lendemain de l’attaque meurtrière ayant coûté la vie à plus d’une trentaine de villageois.
Les attaques à répétition enregistrées dans le Centre du pays posent une fois de plus le problème de sécurisation de la zone. Cet avis semble être partagé par la plupart de connaisseurs du Centre où les terroristes opèrent en toute tranquillité dans cette partie du territoire national. Les trois attaques perpétrées ont fait de nombreuses victimes civiles sans que les forces de défense et de sécurité n’interviennent à temps opportun. C’est le cas à Kolongo, Ogossagou et tout dernièrement à Sobane. La mise en place du programme intégré de sécurisation du Delta n’a pas visiblement arrêté l’horreur. Le cas de Sobane donne du fil à moudre aux autorités militaires qui font l’objet de vives critiques par les populations.
La facilité avec laquelle les forces du mal ont opéré leurs sales besognes donne à réfléchir. Les trois attaques meurtrières dont la dernière en date sur venu à Sobane dans la Commune rurale de Sangha, dans la Région de Mopti, aura montré la défaillance du dispositif sécuritaire mis en place. Tel est le constat fait les autorités militaires qui se sont rendus sur les lieux des drames.
Les propos du Représentant de la MINUSMA, du Ministre français des Affaires Etrangères en disent long sur la défaillance du système sécuritaire. Ces personnalités écœurées par le drame de Sobane disent plus jamais au Mali. Après elles, des leaders politiques et de la société civile appellent à la responsabilité de l’Etat pour mettre fin à ces cycles infernaux d’attaques terroristes.
Ambaba de Dissongo
Source: Le Soft