Dans le cadre de l’approvisionnement correct du pays en produits de première nécessité, le gouvernement, à travers la Direction nationale du commerce et de la concurrence, assure non seulement que le stock disponible couvre amplement le mois de ramadan mais que les prix seront inférieurs à ceux de l’année dernière.
Pour Modibo Keita, Directeur national du commerce et de la concurrence (Dncc), les quantités de stock disponibles de produits de première nécessité (Riz, mil, sorgho, sucre, lait en poudre, farine de blé, huile) couvrent amplement l’ensemble du territoire national pendant le mois de ramadan. En outre, des stocks seraient disponibles au port et pourraient être importés courant ramadan. « Les quantités existantes aujourd’hui dépassent largement les besoins du mois de ramadan », a-t-il ajouté.
Ainsi, il a précisé qu’en stock, il y a 78181 tonnes de riz, 1406 tonnes de mil, 2478 tonnes de maïs, 666 tonnes de sorgho pour une couverture de 33 jours. Le stock de sucre est de 63 871 tonnes pour 138 jours, du lait en poudre : 2 713 tonnes pour 35 jours, de l’huile : 21 382 tonnes pour 79 jours, de la farine de blé : 6556 tonnes pour 56 jours. «Nous prenons toujours les dispositions pour que les quantités importées couvrent ou dépassent largement les besoins nationaux », a souligné le directeur du commerce.
Concernant le coût d’achat, il dira que les prix sont inferieurs à ceux de l’année dernière. S’agissant de gaz butane, il a fait savoir que l’Etat a pris des mesures pour pouvoir payer des arriérés des subventions. Ce qui permettra, selon lui, d’assurer son approvisionnement dans les points de vente. Pour la maitrise du prix de la viande, Modibo Keita a indiqué que le ministère est en discussion avec les bouchers pour que la viande puisse être vendue à son ancien prix.
Pour vérifier l’information du Directeur national du commerce et de la concurrence, nous avons sillonné certains marchés afin de constater les prix pratiqués actuellement.
Ainsi, au marché de Lafiabougou, un kilogramme de riz était vendu à 330F Cfa au lieu de 340, soit une diminution de dix francs.
Le litre d’huile à 800 F Cfa contre 900 avec une baisse de 100 F Cfa.
La farine de blé est cédée à 400 F Cfa le kilo contre 450 F Cfa l’année dernière.
Le haricot, 350 F Cfa le kilo contre 375 précédemment.
Le mil, 300 F Cfa contre 350 F Cfa.
Le Maïs 115 F Cfa contre 120 F Cfa.
Seul le prix de la viande a connu une hausse : 2200 F Cfa au lieu de 2000 (prix de l’année dernière).
Quant au prix du lait, il demeure inchangé et varie entre 2300 F Cfa 2250 F Cfa selon la qualité.
Boubacar SIDIBE et Ramata WAGUE (stagiaire)
Source: Le Prétoire