Pour marquer le  26ème anniversaire de sa création, l’Ordre des architectes du Mali,  dirigé par  Issiaka Tembely, a organisé le lundi 2 mars 2015, à son siège, une conférence de presse. Laquelle était co-animée par Issiaka Tembely et Gabou Ibrahim Diallo, secrétaire général de l’Ordre.

 

Pour Issiaka Tembely, l’architecture est une activité plus proche des arts et métiers que d’une activité scientifique rigoureuse. Elle fait appel à des savoirs organisés en un ensemble qui lui est particulier, par son application à la construction : telle la composition, la géométrie, la morphologie, l’ornementation, l’harmonie, en même temps que le métré, la statique et le droit classique à la construction. L’architecture est un moyen d’afficher la splendeur. Et d’ajouter : «l’architecte est le professionnel par excellence du bâtiment qui conçoit la réalisation, éventuellement la décoration, en contrôle l’exécution conjointement avec les autres professionnels du BTP».

Pour l’orateur, les questions d’aménagement, d’infrastructures, d’équipements sont au cœur des politiques publiques, et l’Ordre s’impose de plus en plus comme un acteur essentiel dont la construction, l’implication, l’analyse technique sont de mise à chaque étape du processus. Il a aussi noté la forte implication de l’Ordre aux côtés du ministère de la Culture et de l’artisanat, de l’Unesco, pour la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures au Nord du Mali. Le président de l’Ordre a salué l’aboutissement du processus d’Alger et la victoire des Aigles cadets du Mali de football. Selon lui, l’Ordre des architectes du Mali leur offrira la somme de 1 million de Fcfa, dont le chèque sera remis au ministère des sports.

Pendant 10 jours, ce 26ème anniversaire sera marqué par différentes activités : conférences-débats, activités culturelles, une soirée de gala et enfin un match de football qui opposera l’équipe de l’Ordre des architectes à celle des journalistes.

Il faut rappeler que l’Ordre des architectes du Mali a été créé par la loi n° 89-17/AN-RM du 1er mars 1989.

Koné

Source: Le Débat