La Plateforme « Antè A banna » a tenu une assemblée générale le samedi 9 décembre 2017 à la bourse du travail. L’objectif de cette assemblée générale était de mettre en place un nouveau directoire de la Plateforme « Antè A banna ». Mais, les partis politiques membres de la Plateforme ont du mal à accorder leurs violons, ce qui fait que la mise en place du nouveau directoire a été renvoyée au dimanche 17 décembre 2017. Les travaux étaient dirigés par Mme Kadidia Fofana du collectif des associations de la plateforme, en présence de El Hadj Tandina, Djimé Kanté, Etienne Fakaba Sissoko, Ibrahima Kébé, tous de la Plateforme, Moussa Makan Camara et Seydou Cissé du Parena, Alhousseyni Abba Maïga des Fare Anka Wuli, Hamé Traoré, président du parti AFP, Yéhia du Sadi et bien d’autres.
La Plateforme « Antè Abanna : Touche pas à ma constitution » qui a obligé le président IBK à surseoir son projet de révision constitutionnelle est actuellement confrontée à des petits problèmes internes pour la mise en place d’un nouveau directoire. En effet, l’ancien directoire a démissionné depuis le 16 septembre dernier. Et jusqu’à présent, le nouveau directoire n’est pas encore mis en place. La mise en place de ce nouveau directoire était prévue le samedi 9 décembre dernier à la bourse du travail.
Mais les partis politiques membres de la Plateforme sont toujours en concertation. Ce qui fait que la mise en place du nouveau directoire est renvoyée au dimanche 17 décembre 2017. A cet effet, Mme Wadidiè Founè Coulibaly de la Plateforme a fait savoir que la commission ad’ hoc se réunira le mercredi 13 décembre pour convoquer une assemblée générale le dimanche 17 décembre prochain. Selon elle, le directoire sera mis en place le dimanche avec ou sans le consentement des partis politiques membres de la Plateforme.
« Les partis politiques continuent leur concertation. Il y a des petites difficultés qui ne sont pas surmontables à ce stade. Nous demandons au collectif des associations de la plateforme de patienter, de donner le temps au temps pour que les partis politiques puissent collectivement et collégialement venir à la Plateforme comme il en était au début », a déclaré le représentant des partis politiques, Moussa Makan Camara, non moins 4ème vice-président du parti Parena. Selon Mme Kadidia Fofana qui assurait la police des débats, la Plateforme est composée de 4 entités à savoir : les associations, les partis politiques, les syndicats et les personnes de ressources.
« Nous avons fait appel à nos militants pour qu’ils puissent sortir pour la mise en place du directoire de la Plateforme mère, ce qui n’a pas pu se faire parce que nous avons été démarchés par les partis politiques pour plus de collégialité pour prendre une décision collégiale pour une liste consensuelle, d’attendre et de reporter la mise en place du directoire, ce que nous avons accepté. L’ancien directoire a démissionné depuis le 16 septembre et nous sommes toujours au point mort alors que les problèmes du pays n’attendent pas et nous avons décidé de prendre le taureau par ses cornes. Nous allons attendre d’ici la semaine prochaine », a déclaré Kadidia Fofana.
Alou Badra Sako abonde dans le même sens. Aux dires de Abdoul Karim Etienne Haïdara, il y a 14 partis politiques de l’opposition qui sont membres de la plateforme. Il a souhaité la confiance entre les associations et les partis politiques. « Si c’est pour le Mali, nous devons nous donner la main pour exiger la bonne gouvernance », a-t-il dit.
Malgré les divergences, la Plateforme demeure toujours un cadre de veille citoyenne. Pour preuve, Etienne Fakaba Sissoko, ex conseiller à la présidence a fait savoir que tout doit être fait pour que le président IBK ne soit pas réélu en 2018. « Tout sauf IBK en 2018 », a ajouté Hamé Traoré, président du parti AFP bèdièfanga (Alliance des forces panafricanistes). Tous les autres intervenants ont déploré la situation actuelle du Mali.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain