Le lundi 7 juin 2021, le colonel Assimi Goïta prêtait serment devant la Cour suprême comme président de la Transition. Dans la foulée de la rectification intervenue le 24 mai, il nomme le Dr Choguel Kokalla Maiga comme Premier ministre, chef du gouvernement. Le duo place la barre haute : de la rectification voulue par le peuple, il faut aller à la Refondation attendue par ce même peuple. Il s’agit de refonder l’ensemble de notre vécu institutionnel, politique et sociétal pour parvenir à un Mali nouveau expurgé des rancœurs et des goulots d’étranglements du passé, ancré dans l’unité légendaire et millénaire de notre nation et dans la convergence sans complexe de tous ses fils cheminant ensemble les yeux rivés sur un avenir radieux.
Deux ans ont passé. Les chantiers de la Refondation se poursuivent, dans l’abnégation et dans la résilience en dépit de l’hostilité du contexte financier et de l’inimitié de certains partenaires qui mettent tout en œuvre pour asphyxier les aspirations du peuple à la souveraineté, à la dignité et à la liberté. Les promesses d’un Mali Kura restent d’actualité, le peuple du Mali y croit et consent le sacrifice idoine au regard des reformes qui émergent et des succès chaque jour éclatants des forces de défense et de sécurité sur l’ennemi. Les écoliers maliens commencent à avoir des années scolaires normales même si des efforts restent à faire sur le plan médical et sanitaire. L’expérience de la rectification promise à un funeste sort, après neuf (9) mois d’embargo total dicté et imposé, le Mali du colonel Assimi Goïta et deChoguel Kokalla Maïga tient debout, comme bon Prince ci-devant, dirait le latiniste, paix à son âme.
Quel est le chemin parcouru au regard des promesses et des engagements pris devant la nation malienne ? Quelles sont les difficultés et les contraintes rencontrées ? Qu’est-ce qui reste à faire ? Vers où allons-nous après deux ans de transition couronnés par un référendum, attendu depuis celui d’il y a 30 ans ?
Les engagements
En venant au pouvoir ce lundi 7 juin 2021, beaucoup sont les pronostiqueurs qui n’ont pas parié un sou rouillé sur le couple Assimi-Choguel, pardon sur l’attelage CNSP-M5-RFP, sans le faiseur de roi. Mais voilà, face au contexte historique qui était loin de leur être favorable (d’aucuns leur donnait au maximum 3 mois) et au regard des défis qui se posaient à la nation, la Rectification était dans l’obligation de réussir.
C’est pourquoi en prenant serment ce 7 juin, le colonel Assimi Goïta appelle les Maliens à transcender leurs clivages pour rebâtir notre pays : restaurer et préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté sur l’ensemble de notre territoire, créer les conditions de l’émergence d’un développement socio-économique permettant d’offrir un avenir radieux aux générations futures de notre peuple. Pour relever le défi, il nous faut cohésion à toute épreuve et une solidarité de tous les instants, car les défis sont cruciaux et les attentes de nos populations sont plus que légitimes. Était-ce possible avec un «clivant » à la tête du gouvernement ?
La rectification de la trajectoire de la Transition, tel que souhaité par le peuple, doit impérativement aller paire avec le renforcement de la résilience de notre nation, notre aspiration et notre espérance communes pour une vie meilleure et un lendemain rassurant.
Pour rappel, dans l’incertitude du contexte, l’obstruction des partenaires et le double-jeu de certains alliés, le gouvernement piloté par le Dr Choguel Kokalla Maïga avait été chargé de conduire la mise en œuvre des actions prioritaires nécessaires à la réussite de la transition. Il s’agissait de :
-l’organisation d’élections crédibles, justes, et transparentes.
-la réduction du train de vie de l’État (pour favoriser l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaires dans les zones difficiles de notre pays)
-l’amélioration des conditions de vie des Maliens
-une meilleure gouvernance et une meilleure distribution des services publics au bénéfice des populations sur l’ensemble du territoire.
-l’apaisement du climat social (à travers a mise en place (…..) et l’engagement d’un dialogue franc et sincère avec l’ensemble des syndicats pour une résolution durable de la crise actuelle) ;
-la mise en œuvre intelligente et efficiente de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Les priorités
Bref, les priorités du gouvernement étaient de sept (7) ordres : l’amélioration de la sécurité ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation d’élections crédibles; la réduction du train de vie de l’État; la moralisation de la vie publique, la fin de l’impunité et la satisfaction d’une part importante de la demande sociale.
Pour réussir le défi, le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta a engagé son Premier ministre, le Dr Choguel Kokalla Maïga, dans une gouvernance de rupture et d’exemplarité à travers une lutte implacable contre la corruption, la délinquance financière et l’impunité, qui sont à la base de la déliquescence de l’État.
La gouvernance de rupture prônée s’est également traduite par une réduction drastique du train de vie de l’État (plus de 100 milliards au terme de la première année de la rectification) pour dégager des espaces budgétaires qui ont servi au cours de ces deux dernières années à améliorer les conditions de vie des populations et assurer une répartition équitable des richesses nationales. Comme promis, les deux tiers (2/3) des fonds de souveraineté du Président de la Transition ont été réaffectés vers les services sociaux de base, dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition à côté desquelles le gouvernement engagera les 100 milliards de FCFA d’économie réalisée dans les secteurs prioritaires (équipements militaires, l’éducation, les infrastructures routières…).
Les Assises
Présentant le vendredi 30 juillet 2021 le Plan d’actions de son gouvernement devant le Conseil national de la Transition, le Premier ministre, le Dr Choguel Kokalla Maïga, a promis de «s’atteler à l’organisation des Assises Nationales de la Refondation (ANR). L’approche consiste à donner la parole, sans censure, à l’ensemble des citoyens du niveau local au niveau national. Les recommandations issues de ces assises seront exécutoires. Elles seront applicables aussi bien pour la période de Transition que pour les pouvoirs à venir.
En effet, pour le Premier ministre, l’impérieuse nécessité des Réformes pour rénover non seulement le cadre politique, adapter les textes fondamentaux de la République, mais aussi doter notre pays d’institutions fortes et légitimes sont la pierre angulaire de la stabilité politique et une paix sociale durable dans notre pays.
Après un mois de consultations tous azimuts sur l’ensemble du territoire, les rideaux sont tombés sur les Assises nationales de la Réformation (ANRs) le 30 décembre 2021. Elles avaient démarré le 11 décembre dans près de 725 communes sur 749 et dans 51 cercles sur 60 (elles n’ont pas pu se tenir dans les 9 cercles de Kidal et Ménaka). Mais elles avaient, en revanche, été organisées dans 26 ambassades. Soit une couverture nationale de 95,52%. Au total 84 700 délégués dont 2 200 Maliens établis à l’Extérieur y ont participé à tous les échelons (Commune, Cercle, Région).
Ces concertations à la base se sont achevées par une compilation des conclusions au niveau national, assortie de certaines recommandations phares parmi lesquelles on peut citer : la valorisation de l’armée malienne, la valorisation des légitimités traditionnelles et coutumières, la valorisation des langues nationales, la rédaction d’une nouvelle Constitution, la militarisation de la police.
Au terme des ANRs les participants se sont prononcés pour la prorogation de la transition (6 mois à 5 ans) afin de pouvoir réaliser les réformes institutionnelles structurantes et permettre des élections crédibles, équitables et transparentes. Ils ont aussi recommandé au gouvernement de mettre en place un chronogramme visant à assurer à un retour clair et sans équivoque à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, selon l’heureuse expression du président Assimi Goïta.
Tout n’étant pas qu’une question de partage de gâteau et de la gestion du pouvoir, les Maliens ont souverainement fait des recommandations quant à leurs aspirations et leurs priorités qui vont de la sécurité, l’éducation, la santé, ou à la justice, entre autres.
Défense et sécurité
Sur les questions de défense et de sécurité, les Maliens ont vivement recommandé (exigé) du gouvernement de développer de nouveaux partenariats militaires avec d’autres puissances militaires pour mieux équiper et renforcer les FAMAs afin de restaurer l’intégrité territoriale, défendre la souveraineté nationale et de lutter efficacement contre les terroristes. Deux ans après la rectification, beaucoup a été fait, et les Maliens sont désormais fiers de leur armée et saluent tous le nouveau partenariat après l’abandon en vol des français.
La sécurité et la défense demeurent la priorité du Président de la Transition depuis son arrivée au pouvoir. Selon ses précisions, tout dépend de la sécurité et de la stabilité. C’est la raison pour laquelle, le Chef de l’État travaille d’arrache-pied depuis son arrivée au pouvoir pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des forces armées maliennes de défense et de sécurité à travers la remise de plusieurs équipements sophistiqués et des gestes humanitaires à l’endroit des veuves et orphelins de militaires tombés sur le champ de l’honneur.
Pour un retour pérenne de la sécurité dans les régions en crise, la militarisation de la police et de la protection civile a été recommandée par les Maliens et le processus a été engagé, sous le leadership de SE le Colonel Assimi GOITA. L’objectif de cette mesure de militarisation est de renforcer davantage le dispositif sécuritaire par un déploiement massif d’éléments de police et de protection civile sur le terrain, notamment dans les zones conquises par l’armée malienne en vue d’éviter ainsi le retour des forces obscurantistes. Stratégie concluante si l’on sait que la nature a horreur du vide.
Sans aucune fioriture, les Assises nationales de la Réformation ont également exigé, de « dissoudre toutes les milices et les intégrer dans l’armée malienne », de « militariser la police », de réviser l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger en certains de ses points et d’accélérer sa mise en œuvre.
Autorité indépendante de la gestion des élections (AIGE)
Quant à la question de la gouvernance électorale, les Assises ont prôné la mise en place d’un organe unique indépendant de gestion des élections, aujourd’hui effectif sous le nom d’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE). Les participants ont unanimement insisté sur la réduction du nombre de partis politiques en durcissant les critères de création et leur financement. Ils ont aussi, à l’unanimité, demandé au cours des débats, la réduction des pouvoirs du Président de la République. Pour ce faire nombre de participants ont souhaité qu’un mécanisme constitutionnel de destitution soit instauré pour encadrer les cas de crise grave ou de non-respect du serment par le président de la République.
Au nombre des priorités des participants, les questions de justice économique et de lutte contre la corruption. La synthèse finale recommande de rendre imprescriptibles les infractions en matière de corruption et de délinquance financière ; de veiller au respect de l’indépendance de la justice; à la séparation réelle des pouvoirs et à la moralisation et dépolitisation de l’Administration.
Suivi-Evaluation indépendant
Ce sont au total plus de 594 propositions qui ont été faites. Des propositions et recommandations de circonstances destinées à courir dans les tiroirs ? Que nenni ! Conformément aux résolutions des ANRs, le président de la Transition a mis en place le 20 avril 2022, le Comité Indépendant de Suivi-Evaluation de la mise en œuvre des Recommandations des Assises Nationales de la Refondation (CINSERE-ANR).
Le Comité a pour missions de mesurer et d’apprécier l’exécution et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations des ANR, conformément à son chronogramme. Le CINSERE-ANR sera chargé de collecter des informations, de mettre en place, de gérer la base de données et de suivre les indicateurs de résultats, mais aussi de produire et publier des rapports. Ses membres, le staff et le personnel d’appui sont désignés par décret du président de la Transition.
Ce comité de suivi-évaluation va produire des rapports semestriels résumant ses propres activités. En plus de publier un rapport annuel remis au chef de l’État, il peut également fournir un rapport d’étape ou un rapport sur des situations particulières. Toutes choses qui sont aujourd’hui effectives.
Pour faire court, ceux qui sont chargés de l’émergence du Mali-Kura n’ont pas chômé. Sous la houlette du gouvernement, ils ont réussi à élaborer et à faire adopter le cadre stratégique de la refondation de l’État (CSRE) qui est un document référentiel qui traduit en action les 517 recommandations issues des Assises Nationales de la Refondation, et cela, conformément à la vision des hautes autorités de la transition. Au CSRE, il faut ajouter la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption au Mali qui est un document-cadre de Refondation qui tend à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques, la moralisation de la vie publique et la lutte contre la corruption.
Enfin, on peut noter l’élaboration de la Charte d’Éthique et des Valeurs du Mali qui a pour objectif général de doter le Mali d’un référentiel sur les éthiques et les valeurs partagées ancrées dans la civilisation millénaire et multiséculaire d’hier devant inspirer la société malienne d’aujourd’hui et de demain. Spécifiquement, il s’est agi d’identifier les éthiques ou normes communes pour encadrer ou gérer la conduite citoyenne au Mali ; codifier les éthiques ou normes retenues visant à assurer l’encadrement ou la gestion de la conduite du citoyen.
La Charte d’Éthiques et des Valeurs du Mali est un document référentiel inspiré des principes, des us et coutumes ancrés dans les valeurs ancestrales et dans la civilisation universelle. Elle se nourrira de nos expériences pratiques, de nos proverbes et de nos vieux adages qui sont la pertinence de notre mémoire collective, le fruit de l’expérience pratique de nos ancêtres au cours des siècles et qui contiennent le meilleur de notre héritage spirituel.
Pacte de stabilité
En octobre passé, le gouvernement a organisé la Conférence sociale dans le domaine du travail, conformément à la vision de la Réformation. Cette conférence qui a regroupé tous les partenaires sociaux – Conseil national du Patronat du Mali et Syndicats, avec l’appui technique du Bureau International du Travail (BIT) – avait pour objectif général d’identifier les moyens et mécanismes permettant d’aboutir à une stabilité sociale durable.
La rencontre se voulait un cadre pour l’Etat et ses partenaires sociaux (État, syndicats, patronat) de traiter les défis auxquels est confronté le monde du travail au Mali ; notamment les questions de la fixation des salaires, en partenariat avec les organisations d’employeurs et de travailleurs qui représentent les acteurs centraux de l’économie réelle. Il s’agissait aussi d’associer de manière plus approfondie les partenaires sociaux aux réformes envisagées. Il s’agissait pour le gouvernement de transition de procéder à un diagnostic clair des causes réelles de la détérioration constante du climat social ; d’identifier les inégalités salariales et leurs causes pour plus d’équité et de justice sociale ; d’identifier les besoins de renforcement des capacités des acteurs tripartites. Il s’agit aussi d’identifier les besoins de renforcement du cadre juridique et institutionnel du dialogue social ; favoriser l’élaboration et la signature d’un Pacte de stabilité sociale ; et de proposer des mécanismes appropriés de préservation d’une paix sociale durable.
Bref, dans la droite ligne du programme d’action du gouvernement adopté le 2 juillet 2021, il s’agissait à travers cet exercice de parvenir à l’adoption d’un Pacte de stabilité sociale, sécuritaire et de croissance.
Vers une nouvelle Constitution
Tout indique que notre pays s’achemine vers une nouvelle expérience constitutionnelle au regard du rapport de force entre le OUI et le NON en vue du référendum du 18 juin 2023. Mais comment on en est arrivé là ?
Les deux Constitutions qui ont suivi celle de 1960 ont été établies consécutivement à des crises institutionnelles, pour ne pas dire des coups d’État. En effet, la Constitution du 2 juin 1974 (IIème République) et la Constitution du 25 février 1992 (IIIème République) sont intervenues respectivement à la fin de la période du régime d’exception instauré après le coup d’État militaire du 19 novembre 1968 et de la période de transition établie après l’insurrection du 26 mars 1991.
Les évènements dits du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 ne sont pas moins des crises institutionnelles à l’instar de ceux de 1968 et 1991. C’est pourquoi les Assises Nationales de la Refondation (ANRs) ont fait l’état de la Nation, proposé la refondation de l’État, et recommandé d’élaborer une nouvelle Constitution en vue de prendre en charge certaines exigences et innovations rendues incontournables.
C’est dans ce cadre que le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a mis en place le 10 juin 2022 la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution. Cette Commission était « chargée d’élaborer un avant-projet de loi portant Constitution de la République du Mali, dans le cadre de la refondation de l’État ». Celui-ci a été élaboré à travers un processus participatif et inclusif associant les institutions de la République, les partis politiques, les organisations de la société civile, les confessions religieuses, les forces armées et de sécurité et les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Les consultations se sont déroulées aussi bien à Bamako et qu’à l’intérieur du Mali. Elles ont également impliqué les Maliens de l’extérieur.
Après cette commission, une seconde appelée Commission chargée de la finalisation du projet de Constitution a été mise en place le 19 décembre 2022 par le Président de la Transition. Contrairement à la Commission de rédaction qui était plutôt un organe technique restreint, la Commission chargée de la finalisation était plus large. Conformément à la mission qui lui a été assignée, la Commission s’est livré à l’examen attentif de tout le texte de l’avant-projet et a procédé, après des débats approfondis, à l’adoption d’un certain nombre d’amendements lorsque ceux-ci lui ont paru pertinents dans le sens de l’enrichissement et de l’amélioration du texte de l’avant-projet. Il s’est agi, selon le cas, de suppressions, de reformulations, d’ajouts ou de fusions touchant des articles, des alinéas, des phrases ou des membres de phrase. Il est important de souligner que tous les amendements ont été adoptés, après débats, par consensus.
Le projet de Constitution, issu des travaux de Commission de finalisation, a été remis au Président de la Transition le 27 février 2023 qui l’a validé et soumis au verdict du peuple le dimanche 18 juin prochain. Un défi comme celui du général De Gaule un certain 18 juin aussi…
Avec 80% d’intentions favorables (dernier sondage de Mali-mètre), le président Assimi Goïta et son Premier ministre le Choguel Kokalla Maïga qui incarnent les plus hautes autorités de la Transition, ont mouillé le maillot. Le Mali n’a pas encore atteint le bout du tunnel, mais un long chemin a été parcouru dans le sens des aspirations du peuple. Le fait que la plupart des forces politiques et sociales y compris les principaux animateurs du Cadre et de l’opposition dite en exile appellent à voter OUI dénote d’un nouvel état d’esprit, d’une convergence à renforcer autour du Mali Kura.
Après le franchissement de ce deuxième tournant symbolique du 7 juin, les autorités de la transition, à en croire les bonnes sources, devraient s’atteler d’une part à maintenir le cap des priorités et des choix stratégiques du Mali édictés par le Président de la Transition; d’autre part, accélérer la cadence des réformes et de la reconquête et la restauration totale de la souveraineté sur l’ensemble du territoire et de l’autorité de l’État dans chaque secteur; et enfin, parachever le processus électoral et le retour à l’ordre constitutionnel.
En ce moment le soldat Assimi et ses camarades auront accompli leur mission patriotique.
La Rédaction
Source : Info Matin