Amnesty International a publié une déclaration dans laquelle il invite le gouvernement gambien à entreprendre des actions en vue de répondre aux préoccupations des rapporteurs spéciaux des Nations unies qui ont souligné des cas de torture et d’exécutions extrajudiciaires dans le pays.

Le rapport sur l’état des droits de l’homme en Gambie doit être soumis à l’étude du Conseil des Nations Unies sur les droits humains (UN-HRC) lors de a 28ième session prévue du 2 au 27 mars 2015.

Les experts de l’ONU en droits de l’homme ont, dans le cadre d’une mission, séjourné en Gambie du 3 au 7 novembre 2014, sur invitation du gouvernement gambien pour mener une enquête sur l’état des droits humains dans le pays.

Les experts de l’ONU ont toutefois déploré le fait que les conditions n’étaient pas tout à fait réunies pour qu’ils puissent mener à bien leur mission en particulier à la prison centrale de Mile 2 à Banjul.

La Gambie continue d’être pointée du doigt par les organes internationaux de défense des droits humains qui accusent le gouvernement de Yahya Jammeh de n’avoir pas assez fait pour faire respecter les droits fondamentaux.

Selon les organes de défense des droits de l’homme, le régime de Yaya Jammeh est caractérisé par plusieurs cas d’intimidation, détentions arbitraires, de torture, sans compter les disparitions forcées et exécutions illégales de journalistes.

Source: starafrica.com