A la suite des dénonciations des défenseurs maliens des droits de l’homme notamment, l’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants (AMPP) et de l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) entre autres plaintes contre la mise en résidence surveillée de l’ancien Président de la Transition et de son Premier Ministre Moctar Ouane, Amnesty International appelle à son tour, les autorités maliennes au respect des engagements internationaux du pays en matière de droits humains et exige libération dans les plus brefs délais des personnalités publiques, en s’abstenant d’imposer des conditions à propos de leur sécurité.
Pour avoir été victimes du second coup d’Etat , Ba N’DAW et Moctar Ouane sont privés de leurs mouvement sans qu’une infraction n’ait été légalement établie par la justice. Depuis quelques semaines, des voix continuent de se lever pour dénoncer, selon certaines, un abus de pouvoirs commis par les nouvelles autorités de la Transition.
Amnesty International, à son tour, n’a pas manqué d’interpeller ce mercredi 14 juillet 2021, ces autorités pour la libération des personnalités conformément aux textes internationaux. Selon la Directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Samira Daoud, « L’ancien président de la transition Bah N’Daw et l’ancien Premier ministre Moctar Ouane sont privés de leur liberté de mouvement, sans aucune base légale, depuis leur (…)
A.A.D – NOUVEL HORIZON