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Alphabétisation et éducation non formelle : Les journalistes en renfort

Vingt journalistes de la presse écrite, orale et audiovisuelle venus de l’intérieur du pays et de Bamako ont participé jeudi dernier à la Maison de la presse à une session de renforcement de capacités en matière d’alphabétisation et de l’éducation non formelle (AENF). « Alphabétisation et multilinguisme pour un développement inclusif et une paix durable au Mali » était le thème du séminaire organisé par la Fondation Karanta en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et l’Académie africaine des langues (ACALAN). Les échanges ont porté sur les grands engagements et cadres internationaux en faveur de l’AENF, la politique nationale du Mali en matière d’alphabétisation, la paix, la cohésion sociale, la culture, le développement inclusif de notre pays, la présentation et les missions de la Fondation Karanta et de l’ACALAN.

Au cours des échanges, les journalistes ont été invités à être des relais auprès de la population pour vulgariser davantage l’alphabétisation afin de soutenir la paix et l’unité nationale.
A l’issue de la mise à niveau, une attestation de participation a été décernée à chacun des 20 journalistes participants. Le représentant de la Maison de la presse, notre collègue Abdoul Majid Thiam, a rappelé que l’une des missions fondamentales de la Maison de la presse est la formation continue des journalistes. Donc la Maison de la presse ne peut que se réjouir de l’initiative de cette session de formation des hommes de médias sur l’alphabétisation et l’éducation non formelle par la Fondation Karanta. Le journaliste a aussi déclaré que le renforcement de capacités des journalistes vient à point nommé, car il leur permettra de s’approprier les cadres internationaux et la politique nationale de l’alphabétisation. « Le temps presse parce que nous n’avons plus qu’une décennie pour combler le gap qui fait qu’aujourd’hui dans nos pays en développement un enfant sur 4 ne sait ni lire, ni écrire une phrase simple. Et 102 millions de jeunes ne disposent pas de compétences de base en écriture.
Les femmes représentent près des deux tiers de la population analphabète dans le monde, a constaté Abdoul Majid Thiam.

Selon un document du partenariat mondial pour l’éducation, publié le 8 septembre 2019, à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation, des études ont montré que les enfants ayant reçu une éducation de qualité ont davantage de chances d’avoir une vie meilleure, la santé et des perspectives d’emploi. Satisfaite des résultats atteints lors de la session de formation, l’administratrice générale de la Fondation Karanta, Mme Diallo Hourétou Diallo, a souhaité avoir des journalistes et communicateurs désormais avertis sur des questions d’alphabétisation et d’ENF. Elle a ensuite exhorté les hommes de médias d’être des alliés sûrs dans le champ de la lutte contre l’analphabétisme.
La patronne de la Fondation Karanta a souhaité que le sous-secteur de l’alphabétisation connaisse désormais un regard par le volume et la qualité des articles de presse.

L’administratrice générale a aussi annoncé l’organisation prochaine d’un concours du meilleur organe de presse et du meilleur journaliste en matière de promotion de l’alphabétisation et des langues africaines. Ouvrant les travaux le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, Amidou Maïga a assuré que le renforcement de capacités des journalistes et communicateurs revêt une importance particulière pour son département.
Car la communication, dira-t-il, est le meilleur outil pour un changement de comportement au sein d’une communauté. Et c’est en ce sens que les médias bien outillés constituent des alliés de taille pour l’information, la sensibilisation et le plaidoyer en faveur de l’alphabétisation et la formation des populations. Il a ajouté que son département mène d’importantes actions sur le terrain en matière d’alphabétisation et de formation des jeunes pour relever le faible taux estimé à 34% en 2017, selon les statistiques de l’Unesco.

Sidi Y. WAGUÉ

Source: L’Essor-Mali

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