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Alliance pour la paix et la concorde: la rébellion en cours n’a pas de cause réelle

Le président de l’Association, Tamouzôk, Alliance pour la paix et la concorde (APC), Alhamdou Ag ILYENE, lançant les activités de leur organisation, a encouragé, ce samedi 15 février 2025, les autorités à « dialoguer avec tous ceux qui acceptent de revenir dans la République ». À ceux qui ont fait le choix des armes, il leur demande de saisir la main tendue du gouvernement.

La cérémonie était parrainée par le ministre de la Réconciliation nationale, le général de corps d’armée, Ismaël WAGUE qui avait à ses côtés des responsables de la nouvelle association, notamment les honorables Mme CISSE Aïssata HAIDARA, Badjan Ag HAMATOU. Des autorités politiques, religieuses du pays ainsi que des notabilités du nord étaient nombreuses à participer à l’événement qui marque un pas important vers l’instauration de la paix ébranlée depuis des années.
Créée en novembre 2024, selon le président Alhamdou Ag ILYENE, Tamouzôk est une association qui entend contribuer, auprès des pouvoirs publics et des autres membres de la société civile, à la résolution des problèmes du Mali par les Maliens et ici au Mali après les récentes hostilités entre les forces armées maliennes et les rebelles séparatistes de Kidal.
Sa ligne de conduite : oui au dialogue avec tous les acteurs, mais reste ferme sur le caractère unitaire de l’Etat malien. Parmi les activités de son plan d’action, a annoncé le président IILYENE, figurent des initiatives de soutien à la restauration de la paix et la réconciliation nationale et l’appui au dialogue avec tous conformément aux objectifs de l’association.
« Malgré les louables efforts du gouvernement sous la conduite du général d’Armée Assimi GOÏTA, force est de constater que le martyr du peuple malien se poursuit, car les adeptes de la violence sont toujours à l’œuvre contre notre peuple qui résiste et qui finira par triompher », a indiqué Alhamdou Ag ILYENE devant les milliers de personnes habillées en blanc et tenant les couleurs nationales pour exprimer leur attachement à la paix et à la république du Mali.
Alors que les autorités ont engagé le processus de la paix et de la réconciliation nationale, le président de Tamouzôk a encore réitéré son appel au dialogue dont les bases ont été posées par le DIM qui a permis « de débattre, d’analyser et de trouver les solutions appropriées à nos problèmes sans immixtion extérieurs ».
Soutenant les conclusions de ce processus, sans faux-fuyants, l’APC se fera le devoir de contribuer à leurs applications qui ont déjà débuté par les actions du ministère de la Réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale.
« Tamouzôk lance un appel ici et maintenant à tous ceux qui ont pris les armes pour qu’ils reviennent s’inscrire dans la mise en œuvre des recommandations salutaires du Dialogue Inter malien », a-t-il insisté.
Les anciens chefs de localités de Kidal qui contestent l’autorité de l’Etat refusent d’intégrer la dynamique de la réconciliation nationale. Encore, l’occasion pour le président de l’APC de réitérer son appel « à tous à se joindre au Gouvernement pour ramener la Paix et la Concorde Nationale », tant convaincu que « cela ne se fera que si nous dialoguons avec tous ».
A cet effet, encourage-t-il, le gouvernement à dialoguer « avec tous ceux qui acceptent de revenir dans la république » et demande à ceux « qui ont fait le choix des armes, de saisir la main tendue du gouvernement plusieurs fois réitérée par le ministre de la Réconciliation nationale sous l’égide du Président de la transition ».
Réaffirment son attachement à l’Etat du Mali, il affirme « les sonrai, les arabes, les tamasheqs et les autres communautés du nord, ils sont devenus Maliens en même temps que le président Modibo KEITA » avant d’enchérir « On n’a pas été importé, donc on n’est pas exportable.»
Après des années de rébellion, le moment est arrivé de faire le point en faisant une autocritique sans complaisance parce qu’il est persuadé que les responsabilités sont partagées.
Rappelant, à cet effet, que si la révolte de 1963 et la rébellion de 1990 avait des raisons réelles qui ont fait le lit de grosses frustrations que l’Etat a d’ailleurs reconnues ; il n’en est plus de même aujourd’hui, car l’État, par le Pacte national, a consenti beaucoup d’efforts en améliorant sa gouvernance par la décentralisation.
Selon lui, ces crises répétitives sont instrumentalisées par certains, sans les citer nommément, qui veulent créer la division entre les Maliens. Certes, concède-t-il, les communautés sont différentes, mais elles ne sont pas incompatibles, contrairement à des narratifs de la séparation.
« Nous connaissons les milieux qui distillent toujours à certains d’entre nous que nous sommes différents et que nos spécificités ne sont pas conciliables, à ceux-ci nous répondons qu’il n’y a pas d’humains incompatibles, car l’homme est par essence un être social », a-t-il soutenu.
Avant d’ajouter : « Nous savons d’où nous venons, nous savons où nous en sommes et nous savons où nous allons, mais nous savons aussi d’où viennent les coups que nous recevons ».

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin
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