Nous espérons que l’Afrique aspire à devenir une puissance montante, en construisant son unité afin de prendre en charge sa destinée pour s’imposer grâce à son potentiel humain et minier qui est son atout. L’élite politique et intellectuelle africaine ont subit un lavage de cerveau dans les universités occidentales pour qu’elle joue les rôles qui leur sont destinés dans la mondialisation dont ils dessinaient déjà les contours, les rôles des acteurs, des continents, des multinationales, etc. L’instruction qu’ils ont reçue les prépare à jouer le rôle qu’on leur a attribué en trahissant leurs propres compatriotes. Ils foisonnent dans les organisations financières internationales (FMI, Banque mondiale, OMS, OMC, ONU, etc.).
Leurs esprits sont formatés avec un logiciel préconçu par leurs professeurs. Contrairement aux religieux qui infantilisent le petit peuple inculte, les professeurs concepteurs de ces idéologies sont plus raffinés et subtils. Les PCF développent leurs instincts de prédateurs, de mensonge pour après les recommander à nos Chefs d’Etat qui sont impressionnés par des CV élogieux. Ce sont les nouveaux missionnaires de l’Afrique, après les prêtres blancs. Ils sont d’autant plus efficaces qu’on a tendance à le prendre comme un des nôtres plus compétents avec un nouveau langage technocratique qui éblouit les naïfs. Tant que ces mêmes personnes sont à la tête de nos organisations sous régionales et continentales, l’Afrique sera piégée.
Comment, des Chefs d’état de la CEDEAO dont le Président Nana Akufo Addo peut ignorer les rudiments du droit international pour se faire embarquer sur cette scène du déshonneur en adoptant des sanctions non prévues par les statuts de la communauté ? Il est président du pays de KwaméNKrumah, l’un des pères fondateurs de l’Union africaine, ou bien il est le caniche anglophone d’Emmanuel Macron ? Lui seul doit sonder sa conscience pour y répondre.
Abdoulaye Bah
Source: Le Démocrate