Au premier semestre de l’année en cours, dans un contexte d’amélioration de la valeur des exportations du secteur de l’énergie
L’Algérie a annoncé une croissance de ses exportations de marchandises de 48,3% au premier semestre de l’année en cours, pour atteindre 25,92 milliards de dollars, dans un contexte d’amélioration de la valeur des exportations d’énergie grâce à l’amélioration des prix.
Selon les données de l’administration des douanes algériennes, publiées par l’agence de presse officielle, lundi soir, les importations s’élevaient à 20,22 milliards de dollars, soit une augmentation de 7,41% par rapport à la même période de l’année dernière 2021, qui avait alors été enregistrée à 18,82 milliards de dollars.
Le commerce extérieur de l’Algérie a réalisé un excédent de 5,68 milliards de dollars, contre un déficit de 1,34 milliard de dollars à fin juin 2021.
Jusqu’à fin juin dernier, l’Algérie avait exporté 3,5 milliards de dollars hors du secteur des hydrocarbures, ce qui représente 50% des objectifs du gouvernement cette année, selon la même source.
Les autorités du pays visent 7 milliards de dollars d’exportations non pétrolières cette année, contre 5 milliards de dollars l’an dernier.
En ce qui concerne les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie, l’administration a souligné que la Chine est le premier partenaire avec une part de 16,5% des importations totales, tandis que l’Italie est le premier client des exportations algériennes avec 21,83%.
Les douanes algériennes ont souligné que les réserves de change du pays sont suffisantes pour couvrir 12 mois d’importations de biens et de services, sans fournir de détails sur leur valeur.
Il y a quelques semaines, la compagnie étatique d’hydrocarbures Sonatrach annonçait des revenus de plus de 50 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz sur le marché international.
L’économie algérienne souffre d’une dépendance excessive vis-à-vis des revenus des hydrocarbures (pétrole et gaz), étant donné ils représentent environ 90 % des revenus en devises du pays.
*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi