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Algérie: des séparatistes sommés de quitter le territoire

L’Algérie a donné un ultimatum de 72 heures, dimanche dernier, à ceux, dont les séparatistes de Kidal, qui se sont introduits sur son territoire d’y quitter. L’information est partagée par plusieurs sources des rebelles séparatistes qui s’indignent de cette décision et appellent à l’aide à la communauté humanitaire alors qu’un article publié l’accuse de soutenir les groupes séparatistes Touaregs.

L’Algérie taxée depuis des années d’être l’un des soutiens des séparatistes de Kidal a décidé, selon des sources locales proches du CSP, d’expulser les personnes qui se sont introduites sur son territoire via Tinzawaten où la pression et la tension sont très souvent vives. Dans cette zone en juillet, une embuscade tendue aux Forces armées maliennes et leurs alliés a fait de nombreuses pertes en vie humaine.
« Suite à l’ultimatum d’hier, voici, en image, le début de l’expulsion des réfugiés par les autorités algériennes. Il faut noter que ces populations avaient fui, par milliers, l’insécurité pour aller chercher refuge en Algérie », poste sur X un compte.
Sur plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux, on peut apercevoir de nombreuses personnes en train de marcher à pied. Elles sont accompagnées de commentaires soutenant que ces individus quittent le territoire algérien par peur de représailles des autorités algériens avant la fin de l’ultimatum de 72 heures.
Ainsi, ils se dirigent vers Tinzawaten où ils ont fui.
Par ailleurs, selon d’autres sources, il y a des civils parmi ces déplacés, mais une partie est constituée également des éléments des groupes séparatistes alliés aux terroristes contre les Forces armées maliennes. Ironie sur sort ; ces rebelles qui ont coalisé pactisé avec les terroristes du JNIM trouvent dans la décision des autorités algériennes de maltraiter « les réfugiés et alimente la guerre au Mali en finançant les terroristes du JNIM affilié à Al-Qaïda ». Hier ceux qu’ils appelaient des azawadiens sont devenus aujourd’hui « de réfugiés maliens, fuyant les exactions de Daesh » et expulsés par l’Algérie. Très clairement, des membres de ces groupes qui esiment que l’Algérie alimente le terrorisme n’ont pas hésité de s’unir avec le JNIM en juillet dernier.
Egalement, cette même Algérie qui était saluée pour son combat dans la crise au Sahel est vilipendée pour avoir décidé de bouter hors de son territoire des hybrides.
En effet, l’Algérie est accusée d’être l’un des soutiens des groupes séparatistes dont une partie du territoire est considérée comme la base arrière des séparatistes.
Ces accusations sont corroborées par un article de Le 360, qui rapporte des rapports gouvernementaux, confirment aujourd’hui le rôle de l’Algérie dans la guerre civile qui a secoué le nord du Mali entre 2011 et l’accord d’Alger de 2015.
L’Algérie a tenté de jouer sur les rivalités locales et financé des groupes séparatistes Touaregs, en vue d’accéder aux richesses énergétiques du Mali «comparables quantitativement aux ressources de l’Algérie» selon une agence gouvernementale américaine.
Entre le Mali et l’Algérie, la frontière recèle d’importantes réserves de pétrole et de gaz, mais également d’or et d’uranium, précise le média.

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin
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