Face au mutisme de certains confrères, le président de la transition doit situer les responsabilités, c’est l’argent des contribuables maliens.Cela fait près de quatre ans (2019, 2020, 2021, 2022) que les organes de la presse privée ne sont pas rentrés dans leur droit. Des montants ont été versés dans les comptes de la Maison de la presse entre 2019, 2020 et 2021 confère le bilan financier dressé par le président de la Maison de la presse datant du 22 avril 2022.
Aujourd’hui, le président de la transition est interpellé pour donner une suite à ce dossier brûlant de l’heure. Quand il s’agit des autres, la presse privée en fait ses choux gras, c’est notre tour maintenant, il faut montrer pattes blanches en situant les responsabilités.Il faut reconnaître que la presse privée malienne a une grande part de responsabilité dans la déliquescence de l’État. Ici, c’est une question de loi et de justice. L’Aide à la presse a été instituée, depuis 1996, sous forme de subventions annuelles accordées par la présidence de la République aux organes de la presse écrite et audio-visuelle qu’ils soient publics ou privés.Actuellement, elle est règlementée par le décret N°03-264 du 7 juillet 2003 et son arrêté d’application N°04-1549 du 3 août 2004. Ces deux (02) textes fixent les critères d’éligibilité, de répartition et de détermination des montants des allocations. Le montant forfaitaire alloué chaque année par l’État se chiffre à 200 millions de FCFA.
Source : L’inter de Bamako