Avec l’exacerbation du conflit au centre, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire augmente chaque jour que Dieu fait.
En appui aux programmes d’assistance d’urgence du Gouvernement du Mali, les partenaires ont lancé au début de l’année un Plan de Réponse Humanitaire intégrant les projets qu’ils prévoient de mettre en œuvre dans les secteurs de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, de l’éducation, de la nutrition, de la protection, de la santé et de la sécurité alimentaire.
Selon OCHA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs) au Mali,les besoins humanitaires sont aigus et urgents dans le centre du pays. Plus de six mille(600) civils tués depuis le mois de janvier 2019 à Mopti ; sept cent mille (700 000) personnes déplacées internes à Mopti et à Ségou ; cent soixante-dix-neuf mille (179 000) enfants privés d’écoles à Mopti et neuf cent vingt-quatre mille (924 000) personnes en situationd’insécurité alimentaire dans la même zone.
Au 30 juin 2019, soixante-treize (73) millions de dollars, soit 25% des 296 millions requis à travers ce plan, ont été mobilisés pour assister 3,2 millions de personnes dont 70 % se trouvent dans les régions de Mopti et Ségou.
L’insécurité alimentaire est un autre défi qui affecte le centre. La région de Mopti, à elle seule, enregistre un quart , soit plus de neuf cent vingt-quatre mille (924 000) personnes- des 3,8 millions de personnes touchées par un manque sévère de vivres ou à risque dans le pays durant la période de soudure de juin à août.
« L’heure est au renforcement immédiat des opérations urgentes humanitaires combinées aux actions de relèvement et de stabilisation, dans un environnement sécurisé avec un tissu social cohésif. Pour ce faire, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités nationales et régionales dans les localités où des besoins sont identifiés, » a déclaré Mme Gasarabwé.
B.M
LE POINT DU MALI