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Agression du Yémen : une erreur stratégique de l’Arabie saoudite…

A la suite de l’accord de paix et de partenariat national, signé le 21 septembre 2014, entre le gouvernement yéménite et le mouvement Ansar Allah, le chef de ce dernier, Abdul Malik al-Houthi, a appelé à former un gouvernement représentatif des citoyens.

avion combat bombardement yemen

Très vite, le mouvement populaire Ansar Allah prend de l’ampleur. Son leader, en faveur d’une répartition des richesses et opposée à toute ingérence étrangère, répond aux attentes du peuple yéménite qui aspire à son indépendance et à se libérer de l’oppression. Le mouvement s’empare de la capitale puis de la ville d’Aden, où le président Hadi s’était installé.

Mais l’Arabie saoudite ne l’entend pas de cette oreille. La pétromonarchie refuse que son voisin puisse prendre son destin en main, accoutumée à un Yémen sous sa domination politique. Croyant pouvoir changer l’opinion du peuple yéménite, l’Arabie saoudite va former une coalition militaire comprenant Bahreïn, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, le Qatar et le Soudan. Soutenue politiquement par l’Égypte et le Pakistan, stratégiquement par les États-Unis qui lui fournissent des renseignements satellitaires, cette coalition bombarde le Yémen, tôt dans la matinée du 26 mars et cause la mort de plus de 40 civils, dont des enfants, des femmes et des vieillards. 

L’agression aérienne par la coalition est illégale du point de vue du droit international et constitue une erreur stratégique saoudienne. Cette « agression criminelle est totalement injustifiée » et les Yéménites « ne vont pas rester sans réagir », a déclaré lors d’un discours télévisé, le chef des Houthis, Abdul Malik al-Houthi, qualifiant l’Arabie saoudite de « voisin diabolique ». 

En 2009, l’Arabie saoudite avait été facilement vaincue par une petite rébellion houthie qui, en représailles, s’était emparée de territoires saoudiens. Aujourd’hui, la situation est différente ; l’armée saoudienne se bat non plus contre uniquement les Houthis mais contre le mouvement Ansar Allah composé de Houthis, de soldats de l’armée et de comités populaires.

Le chef Abdul Malik al-Houthi a mis en garde l’Arabie saoudite et les membres de la coalition : « si vous ne mettez pas un terme à votre agression, toutes les options sont ouvertes. Je vous conseille de mettre un terme à votre agression et d’arrêter ce que vous avez commencé ; si vous voulez que nous ouvrions des dossiers, nous sommes prêts. Mais, ne pensez pas qu’il soit facile d’agresser le Yémen, parce que ce pays sera votre tombeau ! »

La coalition a mis les pieds dans quelque chose qui, prochainement, la dépassera. Les fondateurs de l’Arabie saoudite n’avaient-ils pas mis en garde leurs héritiers de ne pas entrer militairement au Yémen, sous peine de provoquer la fin de la monarchie ?

Le Parti Anti Sioniste est solidaire du peuple yéménite qu’il salue pour sa dignité et son courage. Il dénonce l’agression criminelle, illégale et injustifiée de la coalition et appelle la communauté internationale à faire cesser les frappes aériennes.

Le Parti Anti Sioniste rappelle à l’Arabie saoudite les conseils de ses fondateurs et conseille aux membres de la coalition de cesser toute intervention militaire avant qu’il ne soit trop tard pour eux…

Source:partiantisioniste.com
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