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Agenda politique de la Transition : Les objections du Cadre d’échange des partis et regroupements politiques

Comme promis, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie au Mali vient de publier un mémorandum pour la réussite du processus.

 

Le communiqué qui a rapporté l’information mardi dernier, indique que le regroupement demande de nouveau aux autorités de la Transition de se conformer à la volonté exprimée par la majorité de la classe politique et de la société civile, lors des ateliers et des journées de concertations de janvier, mai et juin derniers : coupler l’élection présidentielle et les législatives sur la base d’un ajustement de la loi électorale pour aligner sur les mêmes dates les deux scrutins, abandonner l’organisation pendant la transition des élections des conseils de région, de cercle et des communes…

Pour le regroupement politique, un rétro planning prenant en compte les délais contraignants, allant de l’adoption d’un projet de Constitution par le gouvernement jusqu’à sa promulgation par le président de la Transition, met en évidence l’impossibilité de conduire une réforme constitutionnelle dans le temps imparti.

« Nous demandons aux autorités de s’en tenir strictement aux réformes indispensables à la tenue des élections, afin de respecter les délais impartis et de réduire les frais et dépenses du budget national déjà déficitaire », exhortent ces acteurs politiques.

Aussi, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une Transition réussie interpelle-t-il le gouvernement pour la publication du chronogramme électoral réactualisé et conforme aux actions réalistes et réalisables pendant le temps restant de la Transition.

Pour ce qui concerne la création d’un Organe unique et indépendant de gestion des élections, le regroupement, qui trouve pertinente cette initiative, estime que le temps imparti est insuffisant pour sa mise en place.

« En lieu et place d’un Organe unique et indépendant, pendant cette période de Transition, le gouvernement doit, en plus des structures déjà opérationnelles, renforcer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), en lui confiant, notamment, la mission de contrôle de toutes les opérations électorales », propose-t-il.

Par ailleurs, le Cadre d’échange rejette l’organisation des Assises nationales de la Refondation (ANR) dont il considère la tenue comme une répétition du Dialogue national inclusif.

« En outre, vouloir conférer un caractère obligatoire aux résolutions des ANR, est une démarche contraire aux règles démocratiques et républicaines ainsi qu’une violation flagrante de la Constitution…, que notre Cadre ne saurait cautionner », martèlent les mêmes responsables politiques.


Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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