Les entreprises publiques et para publiques sont devenues des structures de repos pour beaucoup, tellement le laisser- aller est devenu monnaie courante. L’on se demande d’où viennent ces travailleurs et comment ils ont été recrutés.
La société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP) apparaît comme une structure spécialisée dans la gestion de l’eau. Cette société reste décriée à cause la qualité de l’eau qu’elle produite actuellement mais aussi le comportement inhumain de certaines caissières vis-à-vis des clients (abonnés). Dans sa politique de distribution d’eau potable moyennant une facture à payer par les abonnés, force est de constater que, ces derniers restent toujours méprisé par les caissières. En matière commerciale si le client est roi comme on dit dans d’autres structures à la SOMAGEP tel n’est pas le cas. A SOMAGEP particulièrement à l’agence de Faladjè 30 m le client est le dernier souci des caissières ; elles sont préoccupées par autres choses que de satisfaire le client.
Le cas des trois hommes qui venaient payer leur facture dans cette agence en dit beaucoup aux comportements d’une des caissières qui est trop impulsive. De quoi s’agit-il ? Les faits remontent au Jeudi 12 Octobre passé quand les trois se présentent à 14H52mm aux guichets de l’agence SOMAGEP de Faladjè 30m et constatent que les guichets sont fermés. Le plus âgé d’eux, un cadre du pays demande au vigile la cause de la fermeture avant l’heure. Ce dernier répond qu’il ignore et le monsieur rentre à l’intérieur et croise une dame pressée de fermer son bureau et lui demande. Furieuse, elle hurle sur le client tout en lui répondant « ici on ferme les caisses quand on veut, c’est fini pour aujourd’hui, il faut revenir demain ou tu peux aller ailleurs ». Très déçu, le monsieur rejoint les deux autres et relate les faits. Par peur de ne pas être privé de l’eau, ils se dirigèrent vers une agence de l’Ecobank la plus proche et ils payent leur facture sans problème.
Les directeurs généraux des services publics et des ressources humaines doivent revoir leur mode de recrutement et procéder à des contrôles inopinés pour bannir à jamais ce genre de comportement.
Diam
Source: La Sirène