Elle a donné des orientations objectives et fermes à la coopérative des pêcheurs conformément aux objectifs du marché central à savoir un marché moderne et grossiste
La direction de l’Agence de gestion du marché central a poisson de Bamako a du mal se faire comprendre avec la coopérative, partenaire stratégique. Et pour cause, malgré la mise en place d’infrastructures adéquates pour la coopérative, celle-cin’est plus dans la logique d’assurer le partenariat que l’Agence attend d’elle de 2011 à nos jours. La coopérative dénonce, non seulementl’exiguïté des places offertes, mais aussi l’arrivée annoncée d’autres commerçants en provenance des Halles de Bamako.
Cette situation entraine des préjudices incalculables pour l’Agence dont les missions sont essentielles.D’où le cri de cœur de la PDG.
En vue d’une gestion optimale dece partenariat et dans un souci de modernité du marché à poisson, la présidente directrice générale de l’agence, Mme Diawara Aissata Lady Toure a convoqué une session extraordinaire, le vendredi 02 février dans ses locaux. Il s’agissait de donner des orientations objectiveset fermes à la coopérative des pêcheurs conformément aux objectifs du marché central à savoir un marché moderne et grossiste.
Selon la présidente directrice générale, l’AGMCPB est aujourd’hui à même d’offrir quelques infrastructures adéquates afin que la coopérative puisse s’installer dans de bonnes conditions. Elle a notamment cité 3 chambres froides d’une capacité de 40 tonnes chacune, 3 hangars modernes d’e 117 places pour les détaillants et nettoyeurs de poisson, entre autres.
Face à la situation, la responsable de l’AGMCP préconise que tous les contrats soient purement et simplement revus car, selon elle, le transfert n’arrive pas à se faire au préjudice de l’agence.
Rappelons que le marché central à poissonest une Agence de gestion avec un statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), avec une autonomie de gestion et des objectifs de rentabilité économique conformément à la loi n°91-051/AN-RM du 26 février 1991, vue le volume des investissements.Elle a l’avantage de mettre en exergue les aspects prestation de services (stockage, conservation), production et commercialisation de la glace, transformation du poisson pour le commerce intérieur et extérieur. Il a pour vocation de réduire les pertes post captures, d’améliorer les revenues des professionnels de la pêche et d’aquaculture sans oublier la collecte, le traitement et l’analyse des données statistiques sur la filière poisson, d’initier la transformation semi-industrielle de certaines espèces de poisson et ainsi créer une chaine de valeur à même d’ouvrir des perspectives d’emploi.
Daniel KOURIBA
Source: Le 22 Septembre