L’ancienne joueuse de la sélection nationale, Aminata Sininta et vainqueur de l’Afrobasket féminin 2007 au Sénégal, présente dans le staff de la sélection nationale, pense que les joueuses maliennes peuvent remporter la Coupe
L’Essor : Comment voyez-vous cette finale entre le Mali et le Nigeria ce dimanche ?
Aminiata Sininta : Une finale n’est jamais facile, mais nous avons bon espoir que les jeunes Maliennes remporteront le trophée ici à Yaoundé. Elles sont toutes concentrées sur le match et elles ont un bon état d’esprit. On leur prodigue des conseils, pour qu’elles soient plus fortes mentalement. Car une finale se joue également au mental.
L’Essor : Cette équipe malienne peut-elle rééditer la même performance que notre génération ?
Aminiata Sininta : Cette équipe me fait penser à notre génération. Toutes les joueuses ont leur place dans le jeu et en 2007, c’était comme ça. Je pense que notre équipe nationale peut aller très loin. Il faut qu’il ait une cohésion entre les joueuses. Aussi, que des conditions soient remplies, je veux parler de la motivation.
L’Essor : Quel souvenir retenez-vous de l’Afrobasket 2007 ?
Aminata Sininta : Mes souvenirs de l’Afrobasket 2007 sont nombreux, mais je dirais la cohésion et la combativité du groupe. Toute la délégation a apporté sa contribution dans conquête de ce prestigieux trophée. On avait fait une bonne préparation avec un seul objectif. La joie, l’honneur, la fierté et toutes les autres émotions de faire partie de cette équipe championne en 2007 sont indescriptibles. Cela était un rêve de très longue date, le réaliser avec à la clé une qualification aux Jeux olympiques était immense. Cette équipe peut rééditer la même performance cette année.
L’Essor : Avez-vous un message pour les Aigles Dames ?
Aminata Sininta : J’appelle mes jeunes soeurs Le message à plus de solidarité. C’est seulement avec la cohésion dans le jeu, qu’elles vont remporter le trophée. Le basket-ball, c’est un jeu collectif. Le Mali est en mesure de rivaliser avec n’importe quelle équipe.
Interview réalisée par
S. S. KAMISSOKO
Source : L’ESSOR