L’annonce a été faite à Addis-Abeba en Ethiopie par le ministre sud-africain de la Défense, Madame Nosiviwe Mapisa-Nqakula, qui a qualifié ces experts de « mercenaires ». Des raisons de sa demande, Mapisa-Nqakula a précisé que son pays n’a reçu aucune demande la part du Nigeria.

L’ordonnance du ministre de la Défense faite en marge du sommet de l’Union africaine (UA) intervient après qu’un rapport ait fait état de ce qu’un groupe de plus de 100 experts militaires privés soient partis auNigeria Rechercher Nigeriapour aider à combattre Boko Haram.

En expliquant le bien-fondé de sa recommandation, Mapisa-Nqakula a déclaré qu’en l’absence de toute initiative du gouvernement, il y a des conséquences quand quelqu’un quitte un pays pour aller fournir une assistance militaire. Elle a par ailleurs souligné que la loi sud-africaine ne permet pas à ses citoyens de s’impliquer dans des conflits dans d’autres pays en dehors d’une démarche officielle du gouvernement.

Du côté des sud-africains incriminés, une source révèle qu’ils disent n’être pas des mercenaires mais que leurs objectifs sont d’aider à former des soldats nigérians pour mettre un terme aux raids sanglants deBoko Haram Rechercher Boko Haramet aussi pour libérer les 200 élèves filles enlevées l’année dernière à Chibok.

Mensah, Lomé