Dans sa dernière édition d’Africa’s Pulse, la Banque mondiale revoit à la baisse ses prévisions d’avril 2022 et annonce une réduction de la croissance en Afrique subsaharienne à 3,3%, contre 4,1% en 2021.
Une baisse de 0,3 %par rapport à la prévision initiale. La Banque justifie cette révision par les multiples chocs ayant entraîné un ralentissement de l’économie mondiale, un resserrement des conditions financières et l’inflation causée par la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, aggravés par la crise en Ukraine. D’autres facteurs sont liés au dérèglement du climat et à un risque croissant de surendettement.
Cette situation a creusé le fossé des inégalités entre les plus riches et les plus vulnérables. La pandémie de Covid-19 a aggravé le chômage chez les moins qualifiés évoluant dans le secteur informel et la reprise post Covid n’a pas été suffisante.
Avec des performances inégales, l’Afrique de l’Ouest et du Centre s’en sortent bien, avec une croissance du PIB estimée à 3,9% en 2022, soit 0,3% de mieux que l’Afrique de l’Est et Australe.
Ce qui pèse le plus sur l’économie en Afrique subsaharienne est l’inflation provoquée par la crise en Ukraine et l’augmentation des coûts des matières premières et de l’énergie qui ont entraîné une hausse des prix à la consommation.
Source : Journal du Mali