Ces derniers, avec leurs alliés et copains terroristes de circonstance, écumeront et sèmeront destructions, pillages, crimes de guerre, des désolations partout où passeront leurs hordes criminelles dans le septentrion du Mali avant de sombrer dans leurs contradictions irréconciliables de traduisant par une défaite des groupes séparatistes du Mnla, auxquels la France avait promis une partie du territoire malien comme État, ayant pour capitale la ville de Kidal.
Ces hordes défaites, les mains dégoulinantes du sang des Maliens, se réfugièrent en Mauritanie, où les ramèneront les forces d’intervention française de l’opération Serval pour les remettre en selle dans une Kidal sanctuarisée, interdite à dessein aux forces armées maliennes. Alors, pour affirmer la souveraineté du Mali sur l’enclave fantoche, il s’était trouvé un brave Premier ministre intrépide du Mali, Moussa Joseph Marra qui, malgré l’opposition farouche de la France et de ses supplétifs de la Minusma, décida de fouler la capitale de la 8ème région administrative du Mali, Kidal. Dans l’épreuve du feu, la ville fut rapidement reprise aux mains des harkis de la France qui ne tarda pas à faire survoler par son aviation les positions de l’armée malienne dans le but de lancer une contre-offensive se déguisant en Touaregs enturbannés. C’est ainsi que les braves soldats maliens y furent massacrés par les tireurs d’élite de l’ancienne puissance coloniale, renversant la situation au profit de ses rebelles protégés venus de la Libye. Quelques années plus tard, suite à des provocations des harkis français, un valeureux officier de l’armée malienne, le général El hadji Gamou, répartit à la reconquête de la ville rebelle sous contrôle des forces française et de la Minusma. Il s’était vu en interdire l’accès par les troupes françaises.
La Mali essaimé…
Aujourd’hui l’armée française » n’est plus présente » au Mali pour protéger ses harkis mais la tâche continue d’être assumée par les forces onusiennes comptant des éléments militaires français en son sein. Le représentant français de cette agence onusienne, la Minusma, sur des airs de gloriole, porta l’outrecuidance jusqu’à déclarer que Kidal n’était pas malienne. Ce qui lui valut une expulsion du Mali. En 9 ans de présence de ses forces militaires, les terroristes couvés par la France ont essaimé tout le Mali et se sont propagés au-delà de ses frontières. Le Mali, qui en toute bonne foi avait cru bien faire en invitant la France à la rescousse face à l’avancée fulgurante des forces du mal mieux équipées que l’armée nationale, elles qui avaient reçu de la France du matériel de guerre de pointe. La France en venant au Mali avait un tout autre agenda de déstabilisation et d’affaiblissement économique et militaire du Mali pour le diviser. Le Mali a bien fait de finalement comprendre que dans ce combat pour sa survie en tant que nation, il était tout seul contre un terrorisme imposé et entretenu, couvert par la propagande française classifiant le terrorisme en un mal international qu’il fallait combattre ensemble.
Ni argent, ni armements n’ont été déversés sur le Mali en guise de soutien. Bien au contraire, on a retardé volontairement par des manœuvres loufoques, l’acquisition, la livraison allant jusqu’au blocage de matériels militaires achetés par le Mali. Tout a été mis en œuvre pour que le Mali ne devienne puissant aux fins qu’il demeure un pays faible, un pays béni oui-oui soumis. Sous prétexte que la France était incapable d’y mener seule la guerre antiterroriste, cette dernière va faire converger des forces de l’Otan sur le Mali, transformant ainsi un conflit local à faible intensité en un conflit international.
Les ingérences malfaisantes, déstabilisatrices, nuisibles de la France au Mali auraient valu depuis longtemps rupture totale des relations diplomatiques et non le simple renvoie d’un pauvre ambassadeur. Après toutes ses actions hostiles posées contre le Mali, il est surprenant d’apprendre qu’un Emmanuel Macron trouve le rejet de son pays par des Maliens soit inadmissible. C’est délirant et une insulte à l’intelligence et au sens du patriotisme malien de traiter les patriotes maliens vendus à la Russie, à la Turquie, à la Chine, etc.
Hélas, les défis du Mali sont nombreux et multiformes, entourés qu’il est de dirigeants vendus, d’États ennemis, laudateurs de la France et qui se font passer hypocritement dans les foras pour des amis du Mali tout en étant comme ils le sont, des États prêts à l’étrangler à tout moment aux moindres désidératas de leur chef logé dans l’Elysée. A partir du moment où il n’existe plus de lien de coopération mitaine avec la France, pourquoi Bamako ne met-il pas fin au poste d’attacher-militaire au niveau de l’ambassade de France ?
Guy François Dembélé
Source: Le Démocrate- Mali