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Affrontement entre syndicats de chauffeurs à Boulkassoumbougou: 1 mort, 4 blessés et une dizaine d’interpellations

Les faits se sont produits dans l’après –midi du vendredi 08 mai 2015 à Boulkassoubougou. Les syndicats des chauffeurs de SOTRAMA se sont violemment affrontés. Bilan : 1 mort, 4 blessés et une dizaine de chauffeurs interpelés par la police.

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Les faits se sont déroulés  au niveau du Centre d’Etat Civil de Boulkassoubougou non loin du  commissariat du 12ème  arrondissement. Et ce sont les tendances de Mamadou Tiècoura Traoré et de Souleymane Diallo dit «Joli» qui sont cause à propos d’une troisième structure devant voir jour.

Les protagonistes, munis de d’armes blanches mais aussi de pistolets de fabrication artisanale et moderne se sont affrontés. On déplore un mort, quatre blessés.

  1. Lamine Diallo, membre de la tendance Souleymane Diallo dit «Joli» explique : «un militant m’a appelé pour dire que les chauffeurs sont en mouvement. C’est ainsi que je suis venu à la police pour leur donner l’information.  En quittant  le commissariat, on m’a agressé sur ma moto  devant le tribunal de la commune I… La foule est sortie des quatre points cardinaux munis de machettes, couteaux et pistolet de marque tchèque  et  de fabrication artisanale». 

Selon d’autres témoignages, c’est le  jeune Mamadou Mariko de la tendance de  Mamadou Tiècoura Traoré  qui possédait  l’arme à feu. Mais aux dires de l’accusé, lui-même, il aurait répondu à un premier tir. En tout état de cause, il y a eu échange de coups dont le bilan est d’un mort et de quatre blessés par arme blanche. Ces derniers ont été évacués au centre de santé pour des soins. Leur vie ne serait pas en danger.

Tous les commissariats ont été alertés  afin de maintenir l’ordre. Et une  dizaine de chauffeurs ont été interpelés par le commissariat du 12ème arrondissement.  Mais hélas, nombreux sont ceux qui pensent que l’affaire en restera là. Et pour cause.

Pas une première du genre

Ce n’est, évidemment pas la première fois que ces apprentis cowboys et indiens s’affrontent à l’arme à feu ou blanche. On dénombre deux premiers cas en commune II. Le phénomène à tendance à s’exporter dans les autres bastions de la capitale.

Et l’on constate que les protagonistes n’éprouvent le moindre égard  aux  autorités morales,  administratives et judiciaires, étant entendu que les affrontements de Boulkassombougou  ont  lieu non loin de la mairie, du commissariat de police et du tribunal de la commune I. En commune II, c’est encore non loin d’une mosquée et à l’heure de la prière que les faits se sont déroulés. Et pour autant, les auteurs sont connus et identifiés. Mais ils sont généralement libérés, après arrestation, moyennant des dessous de table versés  par les syndicats. Et les revoilà qui reprennent du service. A se demander alors  si chaque citoyen ne doit désormais assurer sa propre sécurité au Mali.

 

 Saba  Ballo

Source: La Sentinelle

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