Tout en rejetant la demande de mise en liberté conditionnelle introduite par les avocats pour Amadou Haya Sanogo et ses seize co-accusés, la justice a accepté celle de Yamoussa Camara, un très proche du général Sanogo mais aussi ex-ministre de la Défense au moment des faits, a été mis en liberté conditionnelle “pour des raisons de santé”, invoque la chambre d’accusation.
L’autre prévenu, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, chef d’état-major des armées en 2012, était quant à lui sous contrôle judiciaire depuis trois ans. La justice a décidé de surseoir à cette mesure.
L’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) a immédiatement lancé un appel au gouvernement pour que “toutes les mesures soient prises” pour que les deux hommes comparaissent lors du procès. Un procès qui se fait attendre. Il a été reporté sine die depuis plus d’un an maintenant.
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali