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Affaire ‘’Sous Bois’’ : Un complot de gourmandise financier

Dans un droit de réponse à la lettre de la directrice régionale par intérim des Eaux et Forêt du District de Bamako, Mme Djénéba Guindo, le promoteur de ‘’Sous-Bois’’, Col. Moussa Nantégué Traoré, dénonce un vaste complot visant à lui retirer cet espace.

 

Le colonel Moussa Nantégué Traoré ne désarme pas dans le bras de fer qui l’oppose aux services des Eaux et Forêts par rapport à l’exploitation du « Sous-Bois » et de l’aire de lavage. Cette affaire dite de ‘’Sous-Bois’’ met dos à dos deux partenaires. Une simple lettre de la directrice régionale par intérim des Eaux et Forêts du District de Bamako est sur le point de mettre à l’eau un partenariat vieux de quinze ans.  Pourtant, le contrat qui lie les deux parties donne toutes sortes d’ouvertures pour s’entendre ou se séparer en bon terme. Ce contrat définit les voies de recours que Mme la directrice devrait respecter pour l’honneur du changement aspiré par les plus hautes autorités de la transition. Malheureusement, l’acte qu’elle a posé s’appelle abus de pouvoir et violation des principes d’un contrat. Pour être plus clair, l’article 9 de ce contrat dit ceci : « Tout litige sera réglé à l’amiable à la limite, la loi en vigueur sera utilisée comme dernier recours. »

« Madame Djénéba Guindo, je vous dis ceci et vous rappelle pour toujours :

-Premièrement : une simple lettre ne peut mettre en cause un contrat ;

-Deuxièmement : votre lettre notifie un abus de pouvoir, elle est non administrative, sans ampliations et l’œuvre d’une intérimaire ;

-Troisièmement : le contrat que j’ai obtenu le 20 mars 2007 il y a de cela 15 ans, stipule en son article 9, je cite : « Tout litige sera réglé à l’amiable à la limite, la loi en vigueur sera utilisée comme dernier recours » ;

-Quatrièmement :   on ne se rend pas justice, et elle est le baromètre des personnes pour la quiétude et le vivre en paix ensemble dans un monde meilleur.

Je vous dis encore une fois de plus que votre lettre de résiliation de mon contrat d’aménagement a suscité des troubles sociaux et pousser certaines personnes à se coaliser pour tenter de m’exproprier de mon espace vert, le bar-restaurant le ‘’Sous-Bois’’ et de mon aire de lavage », écrit le colonel Traoré.

La directrice Djénéba Guindo a-t-elle discuté avec Moussa Nantigué Traoré jusqu’à l’impossibilité de s’entendre à l’amiable ? Malheureusement, la victime, affirme qu’aucune notification ne lui a été faite avant la lettre. L’intéressé aurait au moins fait des années sans faute. Djénéba devrait en tout état de cause organiser une rencontre avec le colonel Nantégué pour lui notifier ses observations par rapport aux manquements du contrat s’il y en avait.

Que de complot de gourmandise 

En dessous de cette affaire, que de combines pour se faire des sous. Chacun voulant se faire de l’argent sur la plus mauvaise manière. Cet espace, pour qui le connaissait n’était qu’aucune montagne d’ordures qui faisait honte à une zone comme l’ACI 2000. C’est sous l’incapacité de la direction régionale des Eaux et Forêt du District à relever le défi que le colonel Nantégué s’est engagé. Pour ce faire, il a risqué en engageant des millions pour dégager cette montagne d’ordures, creusé un puits à grand diamètre, faire des pépinières et planter des arbres. En exploitant cet espace, l’acteur a voulu récupérer ce qu’il a investi. Les arbres qui donnent de l’ombre aujourd’hui ont été plantés et entretenus par quelqu’un. Ce dernier, n’est pas la direction des Eaux et forêts. C’est pourquoi, le sieur colonel Nantégué s’indigne du comportement et de la façon dont la directrice, Djénéba Guindo a procédé. Cette dernière agit-elle seule ? Est-elle soutenue au niveau de la direction nationale des Eaux et Forets ou du ministère en charge de l’Environnement ? Qui va donc encaisser les fonds versés par le locataire du ‘’Sous-Bois’’ et de l’air de lavage ? Les locataires des autres espaces de la bande verte ? Où vont donc ces sous ? Le Trésor public ? Les poches des cadres des Eaux et Forêts ? Pourquoi un audit pour savoir la vraie destination de ces sous provenant des locations des équipements installés sur cette bande ? En dessous de toute cette affaire, que de complots et de gourmandise pour se faire des sous.

A noter que cette affaire ne concerne pas l’espace ‘’Sous-Bois’’ seulement. L’aire de lavage contiguë est aussi concernée.

Drissa Togola

Source : Le Challenger

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