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Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy renvoyé devant le tribunal correctionnel

Nicolas Sarkozy est soupçonné dans ce dossier de s’être engagé à intervenir en faveur du magistrat Thierry Herzog, en échange d’informations secrètes.

Un nouveau dossier judiciaire dans lequel est impliqué Nicolas Sarkozy s’accélère. Huit jours après avoir été mis en examen dans l’affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, l’ancien chef d’Etat a été renvoyé jeudi en correctionnelle dans le cadre de l’affaire dite des écoutes. L’information, révélée par le Monde, a été confirmée par l’AFP.

Tout comme son avocat et ami, Thierry Herzog, et d’un ancien haut magistrat, Gilbert Azibert, il est soupçonné de faits de « corruption » et de « trafic d’influence » à la Cour de cassation.

Pour rappel, Nicolas Sarkozy est soupçonné dans ce dossier d’avoir tenté d’obtenir, en 2014, via Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, ex-premier avocat général près la Cour de cassation, dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l’affaire Bettencourt (qui s’est soldée par un non-lieu en 2013). En novembre 2017, le Parquet financier avait assimilé l’ancien ténor de la droite à un «délinquant chevronné».

Nicolas Sarkozy alias Paul Bismuth

Dans les conversations avec son avocat, écoutées à l’origine en raison des soupçons de financement de la présidentielle de 2007 par la Libye, l’ex-président semblait s’engager à intervenir en faveur du magistrat pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco. Ce qu’il n’a finalement pas fait. On y apprenait également que l’ancien président de la République avait ouvert une ligne téléphonique au nom de « Paul Bismuth ».

Les écoutes de l’ex-chef de l’État n’ont cessé d’être contestées par la défense, dénonçant des interceptions «au long cours, à filet dérivant» dans une procédure initiale qui ne «comporte aucun élément probant contre l’ancien chef de l’État».

Mais pour les enquêteurs, le fait que Gilbert Azibert n’ait finalement pas eu le poste peut s’expliquer par le fait que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog venaient alors d’apprendre que leurs téléphones non-officiels avaient été placés sur écoutes.

Le Parisien

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