Une mission de la CEDEAO a effectué le jeudi 29 septembre dernier un déplacement à Bamako. Objectif : négocier la libération des 46 soldats ivoiriens incarcérés à Bamako pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
La mission de haut niveau de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), venue jeudi négocier la libération des 46 soldats ivoiriens détenus pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a quitté Bamako, sans donner aucune déclaration à la presse après des rencontres à huit-clos en deux étapes.
Les chefs d’Etat se sont d’abord entretenus à huis clos avec le Colonel Assimi Goïta, quelques minutes avant d’élargir la séance de travail à l’ensemble de la délégation. Rien n’a filtré en termes de conclusion.
Les présidents se sont encore entretenus une seconde fois, sans la délégation pour une durée d’une heure de temps. À leur sortie, pas de déclaration ni d’interview accordée à la presse.
Pour rappel, la CEDEAO avait décidé le 22 septembre à New York en marge de la 77ème assemblée générale des Nations Unies de dépêcher trois chefs d’État à Bamako pour faire pression sur les autorités militaires maliennes afin de libérer les 46 soldats ivoiriens encore détenus au Mali.
En outre, la Conférence avait salué les initiatives diplomatiques entreprises par plusieurs Chefs d’État de la CEDEAO, qui ont conduit à la libération, le 3 septembre 2022, de trois femmes soldates ivoiriennes, avant de « noter avec regret le maintien en incarcération des 46 soldats restants, malgré tous les efforts de médiation entrepris par la sous-région ».
Bamako avait rejeté le recours de la Côte d’Ivoire à la CEDEAO indiquant que c’est une affaire bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
MS
Source: L’Aube