Depuis 2011 à ce jour, nous comité syndical de la BMS-SA avons suivi avec attention le conflit que la cliente Saran Traoré a ouvert contre notre instrument de travail , la BMS-SA qui compte plus de cinq cent travailleurs. Il est normal qu’un client fasse une ou des réclamations quand il ne comprend pas une opération inscrite dans l’historique de son compte. Mais dès l’instant que tous les experts commis ont fait leur conclusion et les tribunaux ont donné leur sentence, l’autorité de la chose jugée prévaut. Elle doit être respectée dans un pays de droit, par toutes les parties en conflit.
Nous, Comité syndical de la BMS-SA, nous nous étions abstenu de tout commentaire sur les tribulations médiatiques entreprises par dame Saran Traore, en raison du secret bancaire et du respect des procédures judiciaires de notre pays. Elle a, en effet intenté en tout, 23 procédures en pénal et en civil contre notre outil de travail et ses dirigeants de 2011 à nos jours. Sans oublier les procédures de conciliation menées –à son initiative-par le Ministère du commerce, la chambre de commerce et d’industrie du Mali, les religieux, l’association des Professionnels des Banques, les avocats, etc.
Aujourd’hui, le volet pénal de cette affaire est terminé. Nous ne nous tairons plus et entendons défendre notre instrument de travail, par tous les moyens appropriés jusqu’au bout. Saran Traoré doit plus de 371 millions FCFA à la BMS-SA ou elle n’a aucun dépôt d’argent dans nos murs, contrairement à ses allégations bricolées et sous tendues par de pseudos spécialistes du cabinet MAECO perché, tel un hibou, du haut de ses 34 ans d’expérience. Cette somme, la cliente Saran Traore doit la payer. Les ressources financières de la BMS –SA qui ont permis de faire ces crédits ne sont rien d’autre que les dépôts des clients et les ressources des bailleurs de l’extérieur. Nous les protègerons envers et contre tous les prédateurs. Notre banque, la BMS-SA, est depuis sa création en 2002, régulièrement contrôlée, auditée’ par la Commission bancaire et par les auditeurs extérieurs. Nous n’avons à la BMS-SA, aucune leçon de déontologie à apprendre de Saran Gossi Saran, « l’arnaqueuse » de son surnom, et de ses acolytes.
S’agissant du fameux et fumeux rapport d’audit, qui sous tendait les prétentions de Saran Gossi Saran Traoré, nous comité syndical de la BMS-SA, entendons saisir l’instance suprême des banques qu’est la Commission bancaire et l’ordre des experts comptables pour sévir et sanctionner les faux experts qui ont élaboré ce document insipide. Au besoin, ledit rapport sera décortiqué, par nos soins et porté à la connaissance du public. Ce n’est pas en commanditant un rapport qu’on réussit un holdup de 2 milliards des caisses d’une banque appartenant au peuple malien. Quand bien même, le braqueur s’appelle Saran Gossi Saran Traoré.
En conclusion nous invitons les parents et tous ceux qui l’aiment à la convaincre à rembourser sa dette et d’arrêter sa gymnastique contre notre institution dont les 500 agents que nous représentons ne se lasseront jamais dans leur chasse aux prédateurs véreux.
Le comité syndical de la BMS-SA
Les Eechos