Plus de 5 ans après la disparition du journaliste, l’affaire Birama Touré a connu récemment un nouveau rebondissement avec un mandat d’arrêt international délivré contre le fils de l’ancien président Karim Keïta, soupçonné d’y être impliqué.
Ce nouveau développement n’a pas laissé indifférente la famille du journaliste disparu. Le patriarche, Mamadou Touré, a en effet fait une déclaration hier devant la presse sur cette affaire.
Cette sortie médiatique du patriarche de la famille Touré est une initiative commune des familles fondatrices de la capitale, à savoir les Niaré, les Touré et les Dravé.
Prenant la parole devant la presse, Mamadou Touré a demandé que la lumière soit faite sur cette affaire, ajoutant qu’il veut voir son fils Birama Touré. Et s’il n’est plus vivant, dira-t-il, qu’on lui montre la tombe afin qu’ils puissent faire le deuil.
Ibrahima Touré, jeune frère du patriarche a, pour sa part, rappelé que l’affaire Birama Touré est en cours depuis plus de 5 ans. Et aujourd’hui, Dieu a fait qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre Karim Keïta. Pour lui, cette décision a fait beaucoup plaisir à la famille du disparu et l’a mise en confiance.
Il a invité les uns et les autres à se mobiliser pour aider la justice à faire son travail afin que la lumière jaillisse dans ce dossier. Mieux, Ibrahima Touré a demandé à toutes les personnes touchées par cette affaire à les rejoindre afin qu’ils se constituent partie civile toujours pour aider la justice à faire son travail.
À sa suite, Issiaka Diarra, le porte-parole des familles fondatrices de Bamako a invité les uns et les autres à se donner la main pour faire la lumière sur cette affaire. Il a confié aux journalistes qu’il leur a été dit que Birama Touré a été assassiné. Pour lui, s’il s’avère que tel est le cas, que la justice fasse son travail afin que sa famille retrouve sa tombe et sache qui est l’auteur ou le commanditaire de ce crime. Enfin, Issiaka Diarra a remercié les autorités qui ont décidé de prendre le dossier en main en lançant un mandat d’arrêt international contre Karim Keïta.
D. D.