Àl’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’Indépendance du Mali, colonel Assimi Goïta, Président du Comité National pour le Salut du peuple (CNSP) a non seulement, donné plusieurs assurances concernant les réformes indispensables pour le développement du pays, mais surtout, ambitionne de redresser l’école malienne qui croupit depuis plusieurs années.
En effet, le Mali a célébré le 60ème anniversaire de son Indépendance, hier 22 septembre 2020. Une occasion pour le président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) d’évoquer plusieurs sujets importants qui préoccupent tous les Maliens. Ainsi, Colonel Goita a misé sur les problèmes auxquels notre pays fait face. Il s’agit notamment de la sécurité, la santé, l’éducation, la corruption, la politique et les problèmes institutionnels. Avant d’ajouter que, ces guerres imposées à notre pays se gagneront avec le temps. Pour ce faire, les forces de défense doivent être mieux équipées. Tâche pour laquelle il s’engage.
Aussi, le président du CNSP affirme que « l’école malienne doit retourner à l’école tout en rassurant le peuple malien qu’il souhaite apporter des innovations permettant à l’école malienne de se réveiller de son agonie ». Ce qui prouve que les nouveaux arrivants ont conscience de toute l’urgence de la situation malienne.
En plus, poursuivra-t-il, « l’école malienne doit être redressée, afin de la rendre plus compétitive ». Pour lui, « cela passe par mettre les enseignants dans les meilleures conditions de vie ». Chose à laquelle le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) s’est attelé dès son arrivée au pouvoir. Une démarche qui a abouti à l’accord trouvé autour de l’article 39, dont la non-application paralysait le secteur éducatif. Mieux, dit-il, « pour une formation de qualité, il est indispensable de mieux former les enseignants. Cela passe par la formation continue ».
Par ailleurs, ajoute-t-il, sur le plan politique et afin d’éviter les tripatouillages lors des élections, le Colonel Goïta trouve indispensable une révision des listes électorales. Celles-ci doivent être fiables. Ce n’est pas tout, il rassure que des institutions fiables doivent également être mises en place. C’est (…)
Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON