L’année de 2021 a été rude sur tous les plans au Mali. C’est ce qu’a démontré le président du conseil d’administration, M. Adama Sangaré, dans son discours d’ouverture. À ces dires, les crises institutionnelles jumelées à celle de la Covid-19 ont entraîné des ralentissements à tous les niveaux, notamment la mobilisation des partenaires et des fonds pour l’atteinte des projets de développement du district de Bamako. Néanmoins, selon le maire Sangaré, « deux projets sous financement externe, à savoir l’élaboration du plan d’action d’accès à l’énergie durable et pour le climat et le projet African Smart towns network (ASToN), ont pu être maintenus.» Il a également fait savoir que les deux projets mentionnés ci-dessus enregistrant « un taux de réalisation de 95% » vont s’achever cette année.
Pour l’année écoulée, le premier responsable de la mairie du District a déclaré que nonobstant les difficultés rencontrées par l’ADR-Bamako entre autres la réduction du budget prévisionnel à 50% sur l’investissement, la réduction de 20% du budget de fonctionnement, et le retard dans la mobilisation des crédits, la structure a enregistré « un taux de réalisation de 66% sur les activités planifiées en 2021.
Selon Mahamoud Wadidié, Directeur de l’agence de développement régional de Bamako, pour l’année 2022, le budget prévisionnel de l’ADR-Bamako va connaître une augmentation de 6,44% puisqu’estimé à 399 millions FCFA contre 374 millions pour l’année écoulée.
Au cours de cette session ordinaire du conseil d’administration de l’Agence de développement régional de Bamako, le conseil examine les documents tels que la prise en compte des orientations du PV du CA 2021, le rapport d’activités 2021, le plan d’action 2022, le budget annuel de performance 2022, le projet de budget et l’état prévisionnel des gestions des emplois 2022, le contrat annuel de performance le bilan du projet, l’indicateur de performance du district de Bamako.
C. Coulibaly
Source: Le Démocrate