« Sous IBK ou après IBK tant que l’article 39 n’est pas résolu les écoles, les établissements scolaires ainsi que les structures de l’éducation resteront fermées » a déclaré Adama Fomba, porte-parole des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre lors d’un débat télévisé sur Renouveau TV, au lendemain du renversement d’IBK.
Selon M. Fomba, à l’issue de leur dernière rencontre avec le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Daffé, tout avait déjà été mis en place. Il ne restait plus, précise le syndicaliste Fomba, que l’aval du conseil des ministres. Pour lui, ce n’est plus une question d’argent.
« Pour qu’on ait confiance et croire aux nouveaux maîtres du pays il faudra que leur premier acte soit la prise d’une ordonnance d’application de l’article 39 et signer tous les documents qui sont déjà prêts » a laissé entendre le porte-parole des Syndicats signataires du 15 octobre. Et d’ajouter : « Tant que cela n’est pas fait nous continuerons notre combat. Pour nous, ce n’est pas une question de personne mais celle du respect de la loi.
S’adressant aux nouveaux maîtres du Mali (les putschistes), il dira que la résolution de la crise scolaire doit être leur baptême du feu. « Ils doivent faire de leur priorité la résolution de la crise scolaire » a – t – il affirmé.
Par Maïmouna Sidibé