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Actes : Des résolutions du Nouvel An

Lorsque s’achèvent les rites liés au hadj en terres saintes de l’islam, l’attention de la communauté musulmane de par le monde s’oriente vers l’An nouveau qui se profile pour elle. C’est l’occasion pour les oulémas de faire le rappel des actes d’adoration dont le fidèle musulman peut espérer bénéficier. En fait, dès que s’annonce le mois précédant la période du hadj, le fidèle musulman se projette dans la perspective d’entrer dans un trimestre particulier.

 

Il se remémore en cela la révélation coranique selon laquelle : « Le nombre de mois, auprès d’Allah, est de douze (mois), dans la prescription d’Allah, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre d’entre eux sont sacrés: telle est la religion droite. (Durant ces mois), ne faites pas de tort à vous-mêmes… » (9:36). Les exégètes les ont ainsi spécifiés, précisant que trois se succèdent, à savoir celui du hadj et les deux qui l’encadrent. Le quatrième se trouvant isolé, avant l’entrée de la communauté en Ramadan.

Selon les oulémas, la sacralité de ces mois tient aux faits que les guerres y étaient interdites depuis la période antéislamique, et que la violation des interdits pendant ces mois est considérée comme plus grave qu’en d’autres temps. D’où ce rappel au fidèle d’éviter les transgressions, quand bien même il ne devrait s’autoriser à en commettre de manière délibérée en d’autres temps : « (Durant ces mois), ne faites pas de tort à vous-mêmes… » Mais les oulémas ne manquent pas de souligner par ailleurs que la bonne œuvre accomplie en ces temps est bien mieux récompensée.

C’est dans cet esprit qu’est évoqué l’accomplissement des actes surérogatoires permettant au fidèle d’espérer se rapprocher du Créateur suprême. Selon les théologiens, ces actes sont du même type que les obligations et valent à leurs auteurs d’énormes récompenses. Ils se réfèrent en cela aux propos du Messager (PSL) selon lesquels le Très Haut a décrété : « Mon serviteur ne peut pas se rapprocher de Moi par des actes meilleurs que ce que Je lui ai prescrit. Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi par des actes surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime… »

Au nombre de ces actes volontaires méritoires d’adoration recommandés, figure le jeûne. Il est ainsi rapporté des propos du Messager (PSL) qui stipulent : « le meilleur jeûne à observer après celui du mois de Ramadan est le jeûne fait au cours du mois d’Allah, Muharram. » Pour les exégètes cette exhortation à jeûner doit être perçue comme une incitation à y pratiquer fréquemment le jeûne, sans le jeûner intégralement, car le Prophète n’avait jamais jeûné un mois entier en dehors du Ramadan. Il est cependant rappelé que la quête de la grâce divine ne se limite pas à sa seule dimension verticale.

Les rapports du fidèle avec son prochain sont tout aussi significatifs. Les révélations coraniques en donnent une idée : «… la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat… » (2-177)

A. K. CISSÉ

Source : L’ESSOR

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