Sur la place publique, Adama Diarra alias Ben Le Cerveau accuse les élus du PARENA et de la CODEM d’être derrière des tueries à Bandiagara. Housseyni Amion Guindo, président du parti CODEM, lui a répondu : ‘’ J’invite la justice comme elle l’a fait dans d’autres situations à se saisir de ce dossier qui ne fait que creuser un peu plus la division entre les Maliens et n’augure absolument rien de bon dans notre pays. Au nom de mon parti, je me réserve le droit de donner des suites judiciaires pour diffamation et menaces graves’’, a-t-il affirmé sur sa page Facebook et ajoute que de tels propos qui viennent après tant d’autres sont d’une irresponsabilité qu’il ne pourrait nommer dans un contexte aussi embrasé. ‘’ Je condamne avec la plus grande fermeté ; d’une part, il banalise l’horreur et d’autre part, il ne tient pas compte du deuil des familles’’. C’est sur cette colère et indignation que le président Housseyni Amion Guindo s’est prononcé sur la sortie de Ben Le Cerveau pour qui les élus du PARENA et de la CODEM sont derrière les tueries de Bandiagara.
Pour le maire de Bandiagara, Housseyni Saye, c’est irresponsable de la part de Ben de désigner des responsables coupables sans être jugés et sans preuves, n’ayant pas mis les pieds dans cette partie du pays. Sinon, il devrait savoir que les autorités actuelles sont aussi comptables de ce grand malheur. ‘’ Que Ben le grand perroquet de profession comprenne que le mensonge ne peut pas aider la transition. Et plus que jamais, ce pays a besoin de tous ses fils et qu’il arrête de s’habiller en treillis pour tirer sur des hommes politiques innocents jugés comme détracteurs comme des terroristes le font sur les populations, même s’il a été invité sur un siège honorifique au CNT’’, a clamé l’édile Saye, et d’ajouter que le Mali n’appartient ni Assimi ni à l’actuelle équipe gouvernementale. Alors, que Ben arrête de jouer aux petites gens en ramenant toute l’histoire à la seule transition et à leur seule volonté. ‘’Nous soutenons tous la transition pour sortir le Mali de ce problème qui a assez duré. Nous le faisons par devoir de conscience, mais pas par des accusations infondées, des mensonges futiles’’, a-t-il dit, tout en continuant que le problème du centre n’a rien à voir ni avec Poulo ni avec Tiébilé, alors que Ben sort de sa myopie politique pour publiquement faire ses excuses, car ses contrevérités paraissent comme du mépris à l’endroit des populations du centre et à la mémoire de leurs morts innocents.
D. Sanogo
Source: LE COMBAT