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Accord sur la fin des hostilités entre Bamako et six groupes armés

Le Mali a fait un pas vers la fin des troubles en se mettant d’accord, jeudi à Alger, avec six groupes armés pour mettre fin aux hostilités dans le nord du pays. La médiation internationale menée par l’Algérie doit mener vers un accord de paix.

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Le gouvernement malien et six groupes armés du nord du Mali, réunis à Alger, ont signé, jeudi 19 février, sous les auspices de l’Algérie et de l’ONU, une “déclaration” prévoyant la cessation immédiate “de toutes formes de violence”, selon un journaliste de l’AFP présent sur place.

Selon le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, dont le pays est le chef de file de la médiation internationale sur la crise au Mali, la signature de ce document vise à “créer sur le terrain un climat et un état d’esprit propres à favoriser le progrès des négociations afin d’aboutir à un accord de paix global”.

Les deux parties ont convenu d'”observer une cessation immédiate de toutes formes de violences, et (de) s’abstenir de tout acte ou propos provocateurs”, selon le document consulté par l’AFP et signé en présence de Ramtane Lamamra et du chef de la mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mongi Hamdi.

Les groupes signataires sont : le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), le Mouvement arabe de l’Azawad-dissident (MAA-dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).

Le gouvernement malien et ces six groupes avaient entamé lundi à Alger un cinquième round de négociations. Les discussions doivent se poursuivre pour aboutir à un accord de paix.

Vers une possible autonomie du nord malien

Les deux parties se sont engagés à “poursuivre la négociation de bonne foi et dans un esprit constructif (…) en vue de s’attaquer durablement aux causes des tensions observées récemment sur le terrain”, selon le document.

La zone de Tabankort, à mi-chemin entre Kidal, fief de la rébellion, et Gao (nord), contrôlé par des forces favorables à Bamako, à dominante touarègue de part et d’autre, est le théâtre de violents combats depuis plus d’un mois.

“L’objectif de créer véritablement sur le terrain un climat et un état d’esprit propres à favoriser le progrès des négociations de fond afin d’aboutir à un accord de paix global”, a déclaré Ramtane Lamamra.

Un projet d’accord de paix global, présenté par Alger, prévoit une vaste autonomie pour le nord malien. En sont exclus les groupes liés à Al-Qaïda qui, à un moment alliés du MNLA, ont occupé pendant plus de neuf mois le nord du Mali avant d’en être partiellement chassés par une intervention armée internationale lancée en 2013 par la France.

En août 2014 y a succédé l’opération “Barkhane”, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne. Mais la zone a enregistré depuis l’été une recrudescence d’attaques, notamment jihadistes, visant les forces maliennes ou étrangères, mais aussi les civils.

Avec AFP

source : france24.com

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