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Accord pouvoir/Touareg au Mali : Paris salue une « avancée majeure »

Fabius

Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères

 


« Cet accord représente une avancée majeure dans la sortie de crise au Mali.

En vue de l’élection présidentielle, le 28 juillet, il concilie le respect de l’intégrité territoriale du Mali et la reconnaissance d’une approche spécifique concernant les problèmes du Nord du pays », a dit le ministre dans un communiqué.

 

« En six mois, depuis le moment où la France est intervenue alors que le Mali était au bord de l’abîme terroriste jusqu’à aujourd’hui, du bon travail a été fait », a-t-il ajouté, saluant « le chemin parcouru ».

L’accord prévoit un retour de l’armée malienne à Kidal et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement. Le désarmement des groupes touareg ne doit intervenir qu’une fois signé un accord « global et définitif de paix » entre les nouvelles autorités installées après la
présidentielle, d’une part, et les communautés et groupes armés du Nord, d’autre part.
« J’appelle les parties maliennes, maintenant réunies autour d’un projet commun, à mettre intégralement en oeuvre cet accord dans l’intérêt supérieur du pays », a ajouté Laurent Fabius assurant que « la France, comme la communauté internationale, garante de l’accord, se tiendra aux côtés des Maliens ».

 

Il a salué « ceux qui ont facilité la conclusion de cet accord, en particulier le Burkina Faso, agissant au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest, ainsi que l’Union africaine, les Nations unies et l’Union européenne ».

 

Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur, avait lancé ces difficiles négociations le 8 juin.

« Désormais, la sécurité est assurée pour l’essentiel, les financements du développement économique sont mobilisés et la démocratie va s’exprimer lors des élections. Je salue chaleureusement le chemin parcouru ! », a dit M. Fabius.
Les mouvements armés touareg dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Ceux-ci avaient pris en 2012 le contrôle du Nord du pays, s’alliant d’abord au MNLA qui avait lancé l’offensive, avant de l’évincer.

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