La médiation internationale a ainsi encouragé « les parties signataires à s’engager dans des discussions constructives et sincères sur l’intégration de 13 000 ex-combattants en 2021 ». Les 13 000 autres ex-combattants doivent aussi être intégrés « dans les deux à trois années à venir ». Cette offre avait été faite par le gouvernement. C’était lors de la 45e session du comité de suivi de l’accord, tenue le 5 octobre dernier à Bamako.
La médiation a aussi appelé à des avancées rapides sur les autres aspects du processus de paix. Il s’agit notamment « des réformes institutionnelles que requièrent la mise en œuvre complète et équilibrée des 4 piliers de l’accord ». Ces piliers portent sur la défense et la sécurité, les réformes politiques et institutionnelles, le développement économique et culturel et la justice, la réconciliation et la gestion humanitaire. Les membres de la médiation ont convenu d’entreprendre des démarches auprès des parties maliennes pour engager une dynamique renforcée et de bonne foi dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord.
Par ailleurs, ils se sont félicités de la tenue à mi-décembre 2021 d’un séminaire sur l’appropriation des rapports et recommandations de l’observateur indépendant. Une initiative du gouvernement malien et de l’observateur indépendant.
La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) salue cet appel de la médiation internationale qui est fait, selon ses responsables, après un long moment de mutisme. La CMA estime que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation est aujourd’hui bloquée par un manque de volonté politique des parties signataires.
BK
Source: LE COMBAT