Fin hier à Bamako de la 23ème session du Comité de suivi de l’accord d’Alger. La réunion a permis d’adopter un nouveau chronogramme allant du 20 janvier au 15 mars. Durant cette période, les trois parties signataires en l’occurrence le gouvernement, la CMA et la Plateforme, ont convenu de mener certaines actions visant le retour de la paix et de la stabilité au Nord du pays.
Ces actions sont notamment relatives à la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) dans les régions de Tombouctou et Kidal, les patrouilles mixtes, le démarrage du processus de démobilisation désarmement et réinsertion (DDR). Les parties signataires de l’accord d’Alger se sont engagées également à œuvrer pour que les échéances électorales ne soient pas compromises.
Ahmed Boutache, président du Comité de suivi de l’accord
Pour la Coordination des mouvements de l’Azawad, les choses devraient aller vite après cette 23ème session. Selon Mahamadou Djéri Maïga, la désignation de l’observateur indépendant, et la nomination du nouveau Premier Ministre sont des actes qui augurent de l’espoir pour les prochaines étapes de la mise en œuvre de l’accord. Il estime que la CMA est fin prête pour le Mécanisme opérationnel de coordination et le Désarmement, démobilisation et réinsertion, DDR.
Mahamadou Djéri Maïga, membre de la CMA
« Il y a une volonté d’avancer », constate également de leur côté les groupes armés de la Plateforme. Selon Fahad Almahmoud, plus rien ne s’oppose pour la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination dans les régions de Tombouctou et Kidal.
Fahad Almahmoud, membre de la Plateforme
Au cours de cette 23ème session du Comité de suivi l’observateur indépendant pour la mise en œuvre de l’accord désigné par le centre Carther a été présenté. Il s’agit de Bisa Williams, ancienne ambassadrice des États unis au Niger. La diplomate américaine a dit aborder cette mission avec « une profonde humilité et le respect absolu de l’impartialité ».
Studio tamani