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Accès à l’eau potable et à l’assainissement : DES ACTEURS FRANCOPHONES REUNIS A BAMAKO

Ils vont faire le point des progrès de l’Initiative Eau de l’OIF et discuter de leurs expériences

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Afin d’accompagner le développement à la base des pays membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en collaboration avec la Fondation Prince Albert II de Monaco, améliore l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement. Cet accompagnement intervient par l’entremise du projet Initiative Eau (I-Eau) de la Francophonie et du Programme francophone d’appui au développement local (Profadel).
L’I-Eau fut lancée en 2008 lors du sommet de la Francophonie au Québec. Selon le directeur régional de la Francophonie pour Afrique de l’Ouest, Tharcisse Urayeneza, l’initiative est basée sur le principe de l’apprentissage par la pratique. Son objectif est d’appuyer et accompagner les Etats membres de l’OIF dans la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), afin de les aider à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Cela en suivant trois axes : le financement et la mise en œuvre de projets communautaires ; le renforcement des capacités des acteurs locaux ; l’information, la sensibilisation et le plaidoyer.
C’est pour faire le point des progrès de l’Initiative que Bamako accueille cet atelier de restitution. Les participants viennent des pays bénéficiaires : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et Haïti. Ils vont pendant quatre jours débattre et procéder à des visites pédagogiques sur des sites. La cérémonie d’ouverture de la rencontre de Bamako était présidée par ministre de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keïta.
Celui-ci a réaffirmé l’engagement et la disponibilité des hautes autorités à améliorer les conditions de vie de nos compatriotes. Ce qui passe prioritairement par l’accès aux services sociaux de base comme l’eau potable et l’assainissement. Mamadou Frankaly Keïta a souligné parmi les enjeux de la présente session, la communication, le plaidoyer et les perspectives francophones du secteur eau et assainissement à l’aube de l’agenda post-2015 et de la nouvelle programmation 2015-2018 de l’OIF.
Le ministre a rappelé que dans le cadre de l’Initiative Eau, le gouvernement a initié des projets adduction d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement dans la commune rurale du Mandé et celle de Kalifabougou où des latrines ont également été construites.
Pour le consul honoraire de la Principauté de Monaco au Mali, représentant la Fondation Prince Albert II, Mossadek Bally, cette formation offre l’occasion aux participants de mutualiser leurs savoirs. Car elle regroupe en plus des réalisateurs de l’Initiative Eau, les acteurs du Programme francophone d’appui au développement local (Profadel).
Mamoudou Abdoulaye Diallo est le directeur de l’Initiative malienne d’appui au développement local (Imadel), une Ong bénéficiaire. Il a salué la démarche, espérant partager son expérience avec les autres participants et apprendre d’eux les facteurs de réussite et d’échec. Il a assuré que grâce à l’intervention de l’Initiative, les enfants de la commune du Mandé ne jettent plus les ordures à terre. Et quand les écoliers sortent des toilettes, ils se dirigent systématiquement vers le dispositif de lavage des mains au savon.
« Le 6è objectif des Objectifs du développement durable (ODD), en cours de négociation, vise à garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau », a précisé Tharcisse Urayeneza en soulignant que l’OIF est impliquée dans le processus d’élaboration de ces ODD.
Le budget annuel de l’Initiative Eau provient de financements publics et privés. L’I-E intervient essentiellement en zones rurales. Selon des statistiques, 780 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable. 40 % d’entre eux vivent en Afrique subsaharienne.
Tharcisse Urayeneza a réitéré la disponibilité de la Francophonie à accompagner les Etats de l’organisation avant d’insister sur une plus grande implication des collectivités locales qui assurent la maîtrise d’ouvrage des infrastructures réalisées.

Cheick Moctar TRAORE

source : L Essor

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