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Absence d’un calendrier pour les élections : La CEDEAO menace les autorités de la transition

La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), après avoir publié la liste des personnalités frappées par des sanctions annoncées lors du Sommet extraordinaire tenu à Accra le dimanche 07 Novembre 2021, vient de réaffirmer sa volonté du respect du délai (27 février 2021) pour la tenue des élections au Mali. C’était à l’issue de la rencontre du 12 décembre 2021 à Abuja.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO, après de longues discussions ont décidé de maintenir la date du 27 Février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Aussi, ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les lignes ne bougeaient pas.

Faut-il le rappeler ? La CEDEAO avait pris des sanctions contre les autorités de la transition au Mali (membres du Gouvernement et du CNT). Il s’agissait entre autres de «l’interdiction des voyages, et le gel des avoirs financiers, des autorités de la transition du Mali et celles de la Guinée Conakry ainsi que le maintien de la suspension de la Guinée de tous les organes directeurs de la CEDEAO».

Les Chefs d’Etats de la CEDEAO avaient également chargé le Président de la commission Jean Claude Kassi Brou d’examiner et de proposer des sanctions supplémentaires lors de sa prochaine session ordinaire le 12 décembre 2021, si la situation persiste. Ils (les Chefs d’Etats) avaient par la suite «déploré l’absence de progrès dans les préparatifs des élections, y compris l’absence d’un calendrier détaillé des activités pour la conduite des élections aux dates convenues».

La CEDEAO avait exigé des autorités de la transition, le respect du calendrier électoral nonobstant la lettre des autorités maliennes au président en exercice de la CEDEAO le Ghanéen Nana Akufu Addo dans laquelle, elles affirment ne pas pouvoir tenir les élections à la date indiquée c’est-à-dire le 27 Février 2022.

Cette décision intervient à un moment très difficile pour notre pays. Car, n’étant en phase ni avec la France, la communauté internationale encore moins la CEDEAO ; aussi à un moment où les manifestations anti-françaises se multiplient à quelques encablures de la visite du président Français Emmanuel Macron.

Coulou/La Révélation

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