Le président du RPM, Dr Bocary Treta a vainement tenté de se positionner comme candidat aux prochaines élections législatives. Des cadres et militants ont été à la manœuvre pour qu’aucune section du parti ne porte cette candidature du premier responsable du parti. Une indiscipline politique à éradiquer…
Le militantisme politique s’astreint à des règles et principes et nos partis politiques ont du boulot en termes de formation et d’éducation des militants en vue de renforcer nos systèmes démocratiques.
En effet, lorsqu’on adhère à un parti politique, on s’oblige à respecter ses principes, règles et pratiques. Et c’est vertu de ces prescriptions que le président du parti est son leader, son représentant. A ce titre, il peut naturellement vouloir briguer un poste électif national. Et cela ne doit poser aucun problème quant à la section dont il sollicite l’investiture.
Le président du RPM, Dr Bocary Tréta a sollicité en vain à être investi candidat aux élections législatives. Moussa Timbiné, le Secrétaire général de la section commune V (où Tréta réside à Bamako) s’est opposé à cette sollicité et n’a ménagé aucun effort pour obstrué la voie au patron politique de la majorité présidentielle Ensemble Pour le Mali (EPM).
Ayant jeté son dévolu sur Macina, où il a fait une partie de sa vie, quand bien même il est originaire de Diondiori (cercle de Tenenkou), les cadres et militants de cette section ont préféré un illustre inconnu, un certain Dienta comme candidat. Même scenario à Tenenkou, où Abderrahmane Niang et ses inconditionnels ont… fermé la porte au nez du président du parti. Comment comprendre cette indiscipline caractérisée ou cette animosité à l’encontre du leader du parti, qui plus, est l’un des Secrétaires généraux de l’Internationale Socialiste, parlant et agissant au nom du RPM dans le monde (socialiste) ? C’est le comble ! Cette situation ressemble à la scène ahurissante du retour de voyage de l’aîné de la famille à qui tous les jeunes-frère refusent de donner de l’eau à boire !
Cette indiscipline caractérielle avait conduit en 2013 à propulser Issiaka Sidibé à la tête de l’Assemblée Nationale, contre le choix du leader et fondateur IBK. Ce comportement, qui a cours dans plusieurs formations politiques, doit être vivement combattu pour renforcer l’éthique politique dans notre pays. Vivement les… « Écoles du parti » pour y aider !
Bruno Djito SEGBEDJI
Source: Mali-Horizon