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A propos du Sit-in avorté du 27 février dernier : L’arbitraire et la politique de deux poids, deux mesures dénoncées

Le droit de l’homme et la liberté de manifester, de vain mots dans un pays dit « démocratique », si l’on en croit les animateurs du collectif d’associations et organisations de la société civile. Ces sit-in à répétition ont été déclenchés par des patriotes de tous bords pour mettre en garde le gouvernement et la communauté internationale sur leur projet de division, en tout de créer une chienlit au Mali avec toutes les conséquences que cela requiert. Ne tout cas, la plate-forme de la société civile en fait son cheval de bataille.

En effet, depuis les violentes répressions dont a été victime les populations de Gao les 26,  27, et 28 janvier dernier, causant la mort de 3 peronnes, des collectifs, associations et leaders d’opinions se sont réunis, afin de conjuguer leurs efforts en vue de l’organisation d’un sit-in tous les vendredis sur la place de l’indépendance de Bamako, cela non seulement pour demander que justice soit rendue  à la population de Gao, mais aussi, pour être le gare fou contre toute atteinte à la patrie. Mais cela a certainement été vu d’un mauvais œil par certains, en l’occurrence le pouvoir et autres « alliés ». Et pour cause, depuis le premier sit-in du 30 janvier, le Commissariat du Premier Arrondissement de Police de Bamako et la municipalité de la commune III de Bamako, ne ménagent ni les tracasseries, ni les stratagèmes  pour couper court à toutes les possibilités de rassemblement. Depuis lors, ayant compris le coup de Jarnac de la communauté internationale emmenée par «  un prétendu pays ami  du Mali », les organisateurs de ces manifestations ont préféré prendre les devants afin d’informer les maliens sur la gravité de ce qui attend le peuple dans les mois à venir avec toute la machination politique se trouvant derrière toute cette affaire gravissime. C’est pour cela que le collectif persiste à manifester afin d’alerter les citoyens sur les dangers et les conséquences de la signature d’un accord imposé, voir dicté au gouvernement du Mali.

La mauvaise foi de la mairie de la commune III

Légalistes, le colelctif d’associations et organisations de la société civile a écrit au maire de la Commune III du District de Bamako afin d’obtenir l’autorisation de manifester, donc de faire le Sit-in. C’était sans compter sur leur mauvaise foi. Et pour cause expliquent les animateurs de al conférence de presse : « Ils ne nous ont jamais répondu, encore moins nous téléphone. Par contre c’est au Commissariat du Premier Arrondissement que la lettre d’interdiction du Sit-in sera adressée aux environs de 15h30. Et le Commissaire Adjoint l’Inspecteur Diallo remettra une copie aux délégués de la plate-forme. Selon des spécialistes : « 48heures après une demande de manifestation, si aucune réponse n’est donnée, vous avez le droit de manifester », alors les collectifs, associations et leaders d’opinions ont simplement continué leur rassemblement sur la place de l’indépendance pour réitérer leur demande du vendredi 27 février 2015.

Gazage, matraquage de la foule

« de retour du Commissariat du Premier Arrondissement, une lecture de la lettre d’interdiction a été faite et les organisateurs ont demandé à la foule de se disperser en la donnant rendez-vous vendredi prochain. C’est fort de cela et pendant que nous cherchons à quitter les lieux et malgré notre demande aux policiers de la CCR posté en face du monument, nous n’avons pas pu quitter les lieux. C’est dans cette expectative qu’un contingent de Policiers débarqua et se mettra à nous gazer puis arrêter. C’est dans cette atmosphère que les leaders Kébé du mouvement « Mli Té Tila », Diawara du « BIPREM FASOKO » et sept autres camarades et un Guinéen (de passage) seront arrêtés puis conduit manu militari au Commissariat du Premier Arrondissement de Bamako District. « Mali té Tila », ensuite Lacine Diawara, le directeur de publication du journal OPTION, non moins Président du « BIPREM FASOKO » et par la suite huit autres personnes ; dont un  pauvre guinéen, qui a eu le tort que d’être de passage étant à la recherche d’un chargeur pour son téléphone ; pire un confrère du « Prétoire » qui ne faisait que son travail de journaliste, sera embarqué de force par les hommes en uniformes. Les dix personnes passeront la nuit à la prison du premier Arrondissement, dans des conditions violentes les droits humains. Cette conférence de presse a mis à nu la fébrilité du régime ont clamé les victimes de la machination politique, de l’injustice, et de la loi du plus fort dans lesquelles est plongé notre pays. Selon les animateurs, cette pression et menaces du régime ne seront pas un frein  à leur détermination et leur foi à défendre le Mali. En tout cas, ces arrestations ont fortement été condamnées et pour M. Abouré du MP22 : « Un sit-in n’est pas soumis à une autorisation » ; alors d’une voix révoltante Mme Diop Adam Niamé Bah dira que : « si  les maliens ne se reveuillent pas maintenant, il sera trop tard, car ils sont entrain de décapiter le Mali ». En outre, elle appelle à l’unisson et à une plus forte mobilisation pour l’objectif commun qui est de sauver le Mali »

Boubacar Haidara      

 

Source: Mali Demain

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