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A propos de la BIDC

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), est le bras financier de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle a été créée par les 15 Etats membres qui sont: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

 Mamadou Igor Diarra president directeur general pdg boa ministre economie finances

La BIDC a émergé de la transformation de l’ancien  Fonds de Coopération, Compensation et Développement de la CEDEAO (Fonds de la CEDEAO) crée en 1975 au même moment que le Secrétariat Exécutif de la CEDEAO (l’actuelle Commission de la CEDEAO). Le Fonds est devenu opérationnel en 1979. Elle est donc la première institution spécialisée de la CEDEAO. Les autres étant : Le Parlement de la Communauté, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, la Cour de Justice de la Communauté, le Centre Informatique Communautaire etc…

Le Protocole portant création de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est entré en vigueur en juillet 2003. La Banque a commencé ses activités opérationnelles le 1er janvier 2004 en tant que société holding avec deux filiales spécialisées, à savoir : le Fonds Régional de Développement de la CEDEAO (FRDC) destiné au financement du secteur public et la Banque Régionale d’Investissement de la CEDEAO (BRIC) consacré au financement du secteur privé.

Par Décision A/DEC.3/06/06 du 16 juin 2006, les Chefs d’Etats et de Gouvernements de la CEDEAO ont décidé de réorganiser la BIDC en une structure unique avec deux guichets, dont l’un est destiné à la promotion du secteur privé, et l’autre au développement du secteur public. Son siège est à Lomé au Togo.

L’objectif essentiel de la BIDC est de contribuer à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des projets publics et privés relevant des domaines du transport, de l’énergie, des télécommunications, de l’industrie, des services, de la réduction de la pauvreté, de l’environnement et des ressources naturelles.

Dans le cadre des activités opérationnelles de la Banque, le Conseil d’administration a approuvé 188 projets pour un montant de 1,9 milliard de dollars US entre janvier 2004 et décembre 2014. De ce montant, 61,7% ont été consacrés au secteur privé et 38,3% au secteur public.

Depuis qu’elle a commencé les opérations en 1979, la Banque a approuvé, au total, 234 projets pour un montant de 2,1 milliards de dollars US.

Les réalisations….

Pour mener bien sa mission, la BIDC travaille en étroite collaboration avec la Commission de la CEDEAO qui donne les orientations stratégiques et l’impulsion politique.

Vision

La vision de la BIDC est d’être la première institution régionale de financement de l’investissement et du développement en Afrique de l’Ouest et un instrument efficace de lutte contre la pauvreté, de création de richesse et de promotion de l’emploi en vue du bien-être des populations de la région.

Mission

La mission de la BIDC est de contribuer à la création des conditions permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée tant au plan interne que par rapport au système économique mondial, afin de profiter des opportunités offertes par la mondialisation.

Ainsi conformément à ses statuts, la Banque vise à :

  • contribuer à la réalisation des objectifs de la Communauté en accompagnant les projets de création d’infrastructures d’intégration régionale ou tous autres projets de développement dans les secteurs public et privé ; et

 

  • aider au développement de la communauté par le financement de programmes spéciaux.

Objet social

La BIDC a pour objet :

  • d’accorder des prêts et garanties pour le financement de projets et programmes d’investissement relatifs au développement économique et social des Etats membres;

 

  • de mobiliser à l’intérieur et hors de la Communauté des ressources destinées au financement de ses projets et programmes d’investissement ;

 

  • de fournir l’assistance technique qui peut être nécessaire au sein de la Communauté pour l’étude, la préparation, le financement et l’exécution de projets et programmes de développement ;

 

  • de recevoir et de gérer la part de ressources du prélèvement communautaire destinées au financement des actions de développement de la Communauté ;
  • de gérer tous fonds spéciaux de la Communauté relatifs à son objet ; et

 

  • de mener toute activité commerciale, industrielle ou agricole, dans la mesure où celle-ci serait accessoire à son objet ou nécessaire au recouvrement de ses créances.

 

Dans le cadre de son objet social, la banque coopère avec les organismes nationaux et sous régionaux de développement opérant dans la Communauté. Aux mêmes fins, elle coopère avec d’autres organisations internationales ayant un but analogue et avec d’autres institutions s’intéressant au développement de la Communauté.

Lutte contre la pauvreté

En sa qualité d’institution financière de développement, la BIDC fait de la lutte contre la pauvreté l’une de ses priorités, afin de permettre aux Etats membres de la Communauté d’atteindre les OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement). La stratégie de la BIDC en matière de réduction de la pauvreté consiste d’une part à mettre l’accent sur le financement des projets d’infrastructures économiques de base et des projets relevant des secteurs social, du développement rural et de l’environnement, conformément au DSRP régional (document de stratégie de réduction de la pauvreté) et, d’autre part, à mobiliser auprès des bailleurs de fonds des ressources financières prévues à cet effet, sous forme de dons, de subventions, de lignes de crédit ou de fonds spéciaux

Les interventions de la BIDC en faveur des Etats se font soit par financement direct des projets, soit par financement indirect par le biais de structures intermédiaires telles que les organisations non gouvernementales (ONG), les associations, les organisations de micro finance, les banques locales, etc.

Développement du secteur public

Dans ses interventions au profit du secteur public, La BIDC accorde la priorité aux projets d’infrastructures économiques de base. En effet, les infrastructures économiques de base dont la construction incombe aux Etats, constituent des supports à la production. Elles contribuent à la réduction des coûts des facteurs et au renforcement de la compétitivité du secteur privé, ce dernier étant le catalyseur de la croissance, de la création d’emplois et de richesses dans les Etats.

Promotion du secteur privé

En ce qui concerne le secteur privé, la BIDC se focalise sur le développement des capacités de production ainsi que l’amélioration de la qualité, de la compétitivité et la diversification des industries et des services.

INTERVENTIONS DE LA BIDC AU MALI

 

  1. A la date du 31 mai 2015, le total des engagements de la BIDC au Mali était de 70 679 401 Unités de comptes correspondant à 59 493 592 840 FCFA se décomposant ainsi qu’il suit :

 

  • Secteur public : 44 343 861 UC, soit 37 325 947 503 FCFA;

 

  • Secteur prive : 26 335 540 UC, soit 22 167 645 337 FCFA. Les interventions en faveur du secteur privé se décomposent en :

 

 

  • 21 353 407 UC, soit 17 973 990 778FCFA en financement direct ;
  • 4 982 133 UC, soit 4 193 654 558 FCFA sous forme de garantie donnée.
  1. Par ailleurs les négociations du prêt pour le financement partiel du projet de construction de la liaison 225 kV double terne Sikasso-Bougouni-Sanankoroba-Bamako (USD 30 000 000) sont prévues à partir du 10/06/2015. L’approbation de prêt portera 77 740 153 517 FCFA les interventions de la Banque au Mali.

 

XXX

 

 

treizieme REUNION ORDINAIRE du conseil des gouverneurs de la bidc

MOT DE BIENVENUE DE MONSIEUR mamadou igor diarra

MiNISTRE DE L’ECONOMIE DES FINANCES DE LA REPUBLIQUE DU MALI

 

BAMAKO, le 15 JUIN 2015

 

 

Monsieur le Président du Conseil des gouverneurs,

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil des gouverneurs,

Monsieur le Président de la BIDC,

Monsieur le Vice-président de la Commission de la CEDEAO,

Monsieur le Vice-président Finances et Services Institutionnels de la BIDC,

Monsieur le Vice-président Opérations de la BIDC,

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

 

L’honneur m’échoit de vous souhaiter, au nom de Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, la chaleureuse bienvenue en terre africaine du Mali et plus particulièrement à cette treizième session ordinaire du Conseil des gouverneurs de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC).

 

Votre présence à cette réunion est la marque d’une part, de votre adhésion à la dynamique d’intégration, de croissance et d’émergence de la CEDEAO, insufflée par ses instances suprêmes et d’autre part, de votre engagement  à contribuer véritablement à  la bonne marche de son bras financier, en l’occurrence la BIDC.

 

Comme vous le savez, le développement harmonieux de notre pays, la République du Mali a, ces dernières années, été ébranlé par des crises politiques profondes qui ont pour noms : rébellion, terrorisme, insécurité etc. Ces diverses crises se sont traduites par la remise en cause des acquis démocratiques et le ralentissement de la croissance économique.

 

Fort heureusement, les braves populations maliennes ont su faire montre de courage, d’abnégation et d’esprit de patriotisme pour faire échec à toutes ces manœuvres visant à freiner le développement durable du pays. Pour ce faire, elles ont bénéficié du soutien appréciable de la communauté internationale en général et en particulier de l’appui de notre communauté, la CEDEAO.

 

Je renouvelle nos sincères remerciements à tous ceux qui nous ont soutenus pendant ces périodes difficiles.

 

Aujourd’hui, la République du Mali marche résolument vers la paix et la concorde après des élections  présidentielles et législatives apaisées, la signature  d’un accord de paix au terme  d’un dialogue inter-malien inclusif.

 

Je voudrais par conséquent saluer votre participation à la présente réunion et l’interpréter comme l’expression manifeste de votre soutien indéfectible au gouvernement et au peuple maliens dans leur  marche vers le progrès.

 

Permettez-moi avant de poursuivre mes propos, d’adresser mes vives félicitations à Monsieur Amara M. KONNEH, Ministre des Finances de la République du Libéria et président du Conseil des gouverneurs et à toutes les instances de décision et de gestion de la BIDC, pour leur soutien indéfectible et  leur contribution efficace à la conduite éclairée de la destinée de notre prestigieuse Banque.

 

Il convient de souligner que cette dernière dont la mission primordiale est de contribuer à l’intégration et à l’essor économique des Etats membres de la Communauté en est à une phase cruciale de son cheminement.

 

En effet, elle devra en cinq années, accompagner véritablement la mise en œuvre de la Vision 2020 portée par les Chefs d’Etat de la Communauté et qui prône la mutation de la  CEDEAO des nations en une  CEDEAO des peuples.

 

Le relèvement de ce défi majeur nécessite indéniablement le renforcement des capacités tant institutionnelles qu’opérationnelles de la Banque de même que l’intensification de la mobilisation de  son propre capital et des ressources financières concessionnelles et commerciales à l’échelle aussi bien  régionale qu’internationale.

 

Les enjeux tels que dépeints nous interpellent tous en nos qualités et grades respectifs.

 

Honorables invités

Mesdames et Messieurs,

L’évolution du contexte économique mondial en général et régional en particulier, impacte les performances de la Banque d’autant plus que ses activités sont de nature financière.

 

En 2014,  l’économie mondiale a été marquée par une reprise hétérogène de l’activité avec un taux de croissance de 3 ,3 %. Les causes essentielles en sont la chute des cours du pétrole, l’accentuation des tensions géopolitiques, la volatilité des marchés financiers et les séquelles de la crise des subprimes aux Etats-Unis de même que celles des crises subséquentes.

 

L’incidence de la faiblesse de la croissance mondiale sur les économies de la sous-région ouest africaine est palpable dans la mesure où ces dernières restent tributaires des exportations des matières premières et des flux des investissements étrangers. Cependant, elles se sont révélées résilientes face non seulement à la chute des cours des matières premières, mais aussi aux retombées dévastatrices de l’épidémie à virus Ebola qui a ébranlé la sous-région, en réalisant une croissance significative de    5,1 % en 2014.

 

C’est dans un tel contexte que la BIDC a pu enregistrer à son actif un résultat positif ainsi que la consolidation de ses activités opérationnelles. S’agissant du financement de projets régionaux et nationaux en faveur des quinze Etats membres de la  CEDEAO, le cumul de ses engagements nets a progressé de 15,5 % en 2014, en s’établissant à        874,6 millions d’Unités de Compte (UC), soit 1,33 milliards de dollars EU pour 141 projets.

 

Honorables invités

Mesdames et Messieurs,

Les réalisations de la BIDC en République du Mali sont nombreuses et stratégiques. A ce titre je citerai entre autres, le financement du projet d’interconnexion du réseau électrique du Mali et de la Côte d’Ivoire à hauteur de 28,04 millions de dollars EU, du projet de construction d’un échangeur multiple à Bamako à concurrence de 6,94 millions de dollars EU, du projet de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS) pour un montant de 10,20 millions de dollars EU et du projet d’acquisition et d’exploitation de licence par la société Alpha Télécommunication SA (ATEL MALI SA) à concurrence de 15,03 millions de dollars.

 

Indéniablement, la BIDC ou encore la Banque de la CEDEAO, notre institution financière commune dont nous sommes fiers, mérite l’attention et l’engagement de la Communauté toute entière afin de la doter de l’appui et des moyens qu’elle requiert. Cela  lui permettra de donner l’impulsion nécessaire à ses interventions dans la région, concourant ainsi à la réalisation de la Vision 2020 et des autres stratégies régionales de développement en cours et à venir.

 

Honorables invités

Mesdames et Messieurs,

 

Je me réjouis de constater l’intérêt que vous portez personnellement à la tenue de nos travaux.

 

Je reste convaincu que l’examen des documents soumis à notre attention aboutira à des conclusions à même  de concourir à la consolidation des activités de la Banque, afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle de catalyseur de la croissance économique des Etats membres de la Communauté.

 

Je voudrais terminer mon propos avec une note d’espoir : celle d’un avenir radieux pour mon pays, la République du Mali, qui jouera pleinement sa partition dans le développement politique et socio-économique de la sous- région CEDEAO.

 

Le Mali d’aujourd’hui et des prochaines années est un Mali vecteur d’intégration et de progrès.

Mesdames et Messieurs les gouverneurs, vous êtes chez vous en République du Mali.

Vive l’intégration africaine !

Vive la CEDEAO !

Vive la BIDC !

 

Je vous remercie pour votre attention.

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