Bonjour. Comment vas-tu ? Que je te comprends ! Oui, c’est vraiment difficile de ne pas se ressentir d’un tel coup de massue, surtout quand il est supposé venir d’un frère. Mais, je suis de cœur avec toi. Tu sais ce qu’on va faire : «laissons le chien aboyer…».
Je n’aurai pas besoin de yacht, de Limousine, de Jet. Je ne suis pas habitué à tout ce confort. Cependant, tu peux dire à notre frère corse de renouveler ma garde-robe. S’il pouvait m’acheter des choses à la mode, j’en serais énormément comblé.
Pour ta gouverne, je n’aime pas les trucs trop bling-bling. Je me passerai bien de lunettes noires, de chapeau, du genre de manteau que tu portais lors de la marche républicaine à Paris, quand tu étais bras dessus bras dessous avec ton ami et frère Hollande. J’ai besoin juste de ce qui est nécessaire.
Bon, tu pourrais aussi joindre l’utile à l’agréable. Je ne sais pas si tu me comprends. Enfin, comme je suis jeune, débordant de santé et pétillant d’énergie, daigne demander à notre frère corse de me chercher une minette aux seins généreux et au fessier large. Ça pourrait être la cerise sur le gâteau ! Oui, j’ai bien droit de bénéficier d’avantages collatéraux, puisque tu es mon cousin !
Moi, je ne suis pas jaloux de tes relations avec ton frère corse. Après tout ce qu’il t’accorde, sans parcimonie, tu as tout droit de préserver tes relations avec ce philanthrope. J’ai dit philanthrope, parce que je ne crois pas que mon cousin puisse s’encombrer avec un gars de la pègre.
Cousin, il faut que tu rassures quoi ! Dis à notre frère corse de donner satisfaction à mes désirs. Je te revaudrai ça !
Issiaka SISSOKO
source : Le Reporter