A seulement cinq petits jours de la date fixée par la médiation pour la signature d’un accord de paix, le 15 mai prochain, la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui boycott jusqu’à ce jour la signature d’un accord avec Bamako, a tendu, dans la journée du dimanche au lundi, une embuscade dans laquelle plusieurs soldats des forces armées maliennes, ont été massacrés près de Tombouctou.  Le bilan  est lourd : neuf soldats tués (une trentaine selon la Cma), plus de 10 blessés et d’importants équipements récupérés par les assaillants.

Dans un communiqué du ministère de la Défense, le gouvernement malien confirme et condamne ce énième acte de violation du cessez le feu par les groupes armés….

Cette embuscade intervenue à Tombouctou vient prolonger une longue série noire, qui a touché, en l’espace d’un mois, les localités de Goundam, Bintagoungou, Diré, Léré, Ménaka et Teninkou  (Mopti). L’attaque contre les forces armées maliennes, Tombouctou, sonne comme une défiance des mouvements armés à l’intention de la médiation (algérienne) et du chef de la Minusma, qui multiplient ces derniers jours les contacts diplomatiques tendant à faire cesser cette nouvelle escalade de la violence, qui menace d’embraser (à nouveau) tout le septentrion.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette embuscade (agression) du lundi) n’augure rien de bon pour la signature de l’accord de paix prévue pour le 15 à Bamako. Une rencontre où la participation de la Cma est un gage de réussite et un espoir de pouvoir mettre un terme au cycle de la violence. Qui se déplace de plus en plus du nord vers le centre du pays.

Papa Sow 

Source: Autre presse