La micro finance au cour de la relance de l’économie est le thème de la 8e édition d la Semaine de la micro finance organisée par l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés les 3 et 4 ami. Au cours des deux jours, les acteurs de la micro finance ont échangé sur difficultés liées au secteur afin de dégager des pistes de solutions. Lors de l’ouverture des travaux, le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, Baber Gano a félicité la micro finance pour les performances réalisées au niveau des systèmes financiers décentralisés au cours des dernières années. Le sociétariat est en hausse avec plus 1 million de clients. Les encours dépôts et de crédits s’établissent à 69 et 93 milliards de F CFA à fin 2016 et le secteur enregistrait plus de 2000 emplois. Malgré ces performances, le pari de l’inclusion est loin d’être gagné au regard de nombreux défis qui restent relever notamment la qualité des ressources la faible intégration de NTICs dans les opérations des SFD la diminution du refinancement, le déficit du contrôle interne.
Pour Adama Camara, président de l’association des système financiers décentralisés, le secteur de la micro finance est décidé à servir la population malienne en produits et services de qualité et au moindre coût . Pour cela, il a appelé à la famille de la micro finance, aux dirigeants des SDF, aux agents techniques des SDF à œuvrer dans la dynamique actuelle pour continuer à mériter de la confiance de la population malienne. A ses dires 10 mesures sont prises entre autres pour atteindre cet objectis, a savoir entre autres, bannir dans ses relations avec les membres ou clients la corruption, le rançonnement, les abus de confiance, les harcèlement sexuels, les pressions morales, physiques, financières, l’utilisation de méthodes non conventionnelles de recouvrement, toutes les informations requises quant aux caractéristiques des produits et services offerts tout en veillant à une tarification responsable.
Le SDF s’est fixé certains objectifs pour 2020 ; dont l’atteinte de 2 millions de membres injecter plus de 2 milliards de F CFA dans l’économie sous forme de financement ramener à le taux de dégradation du portefeuille à 3 % et couvrir l’ensemble du territoire.
Denis Koné
Les Echos