La 7ème édition du festival international Adjra s’est déroulée du 4 au 10 août dernier à Sè dans la commune de Houèyogbé au Bénin. Le Mali a été honoré à cette grande manifestation par la troupe Siguidiya percussion.La ville de Sè au Bénin vient d’accueillir du 4 au 10 août dernier les activités de la 7ème édition du festival international Adjra. Plusieurs pays étaient à ce rendez-vous dont l’objectif est de promouvoir la culture africaine. Une belle occasion pour faire la promotion de la création endogène. En d’autres termes, pas de musique moderne d’inspiration traditionnelle mais de la musique purement traditionnelle.

Le Mali était bel et bien présent à travers le groupe Siguidiya percussion. Malgré qu’il ne soit pas en compétition, ce groupe a dignement honoré le Mali à travers une prestation remarquable. Il a tout simplement impressionné les festivaliers venus de différents horizons d’Afrique et du monde.

La participation de Siguidiya percussion a été rendue possible grâce au président de l’Association pour la valorisation du patrimoine culturel Diakhanké (AVPCD- BENBA) Souleymane Cissé, non moins point focal du festival Adjra. Ce dernier s’est battu corps et âme pour que le Mali puisse être présent à ce festival après le faux bond du ministère de la Culture.

Selon nos sources, le patron de cette association aurait puisé dans la caisse pour assurer la prise en charge de la troupe Siguidiya percussion. « Je pense que le voyage s’est très bien passé, même si, ça été très fatiguant. Mais, le plus important était la présence du Mali à ce festival. Dieu merci, Siguidiya percussion a honoré notre pays. Nous avons reçu une attestation de mérite comme d’autres pays. Ce qu’il faut surtout savoir, c’est que le Mali était attendu dans cette manifestation. Je profite de l’occasion pour lancer un appel au département de la Culture de faire souvent un effort pour accompagner nos troupes à ce genre de festival comme Adjra. C’est un espace pour promouvoir notre culture. C’est très important parce que le Mali a fortement besoin de vendre sa culture » nous a confié un membre de la délégation malienne.                                                                       

A.B. HAÏDARA

SOURCE: L’Indépendant