L’agence d’aménagement des Terres et fourniture de l’eau et d’irrigation (ATI), a tenu le lundi 25 janvier 2021, la sixième session ordinaire de son conseil d’administration, à son siège sis à l’ACI. C’était sous la présidence de secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Massine DEMBELE, en présence du PDG de ATI, Dr Lamissa DIAKITE et des administrateurs.
Au Mali, le secteur agricole est confronté à des problèmes multiples. Notamment une pluviométrie qui varie de trois à quatre mois par an et selon les saisons, auxquels s’ajoutent la désertification et changement climatique. Aussi les institutions n’apportent pas un changement réel. Ce pour cette raison que l’ATI (l’Agence d’Aménagement des Terres et de Fourniture de l’Eau d’Irrigation) a été créée pour servir de catalyseur vers hydroagricole afin d’assurer la sécurité alimentaire et de lutter contre la pauvreté.
L’agriculture étant le poumon de l’économie malienne, l’orientation vers l’hydroagricole devient vitale. Le Mali est parmi des pays dont la disponibilité en eau est bien appréciée, mais le défi reste énorme. Avec 2200000 ha irrigables, le Mali dispose seulement 300000 ha aménagés. Selon le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Lassine DEMBELE, l’État prévoit d’aménager plus de 1000 ha en 2021.
L’agence dispose d’un programme de 2016-2021 avec deux projets en cours d’exécution. Il s’agit du projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au sahel (PARRIS) et le projet de développement de la productivité et de la diversification agricole dans les zones arides (PDAZAM), financés par la banque mondiale. Les activités du PDAZAM de 2021 se focaliseront sur des investissements physiques et le renforcement des capacités des acteurs dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti. Les objectifs de l’ATI sont d’aménager suffisamment des terres et révolutionner l’agriculture malienne.
Falaye SISSOKO
Source : Canard Déchaine