La question mérite, en effet, d’être posée. Surtout, après les informations qui circulent sous le manteau au sujet de la gestion, dont la 4e licence de téléphonie sera faite. Il nous revient que cette 4e licence de téléphonie mobile, lancée après le flop de la 3e accordée à Apollinaire Compaoré, le richissime opérateur burkinabè du mobile, serait déjà adjugée à un opérateur sud-africain. Dont le nom est entouré d’un flou artistique.
A en croire nos sources, un homme très influent, le Calife à la place du Calife, se serait rendu, récemment, au « pays de Madiba » à la tête d’une délégation, composée, essentiellement, de copains et de coquins.
Sur place, le « Calife » aurait pris langue avec un opérateur sud-africain. Lequel se serait vu proposer, presque sur un plateau d’argent, la 4e licence de téléphonie mobile que l’Etat malien entend mettre en vente les mois à venir. Reste à espérer que ces informations ne soient pas fondées. Sinon elles risquent de mettre le feu aux poudres.
Déjà indignés par les scandales liés aux équipements militaires, à l’achat du Boeing présidentiel, à l’engrais frelaté, au marché des 1000 tracteurs, les Maliens sont au bord de la crise de nerf, face à la gestion faite du pays par un groupuscule d’hommes. Qui règnent sur tous les marchés publics. Ou presque.
Qui a bu, boira ! dit-on.
Oumar Babi
Source: Le Canard Déchaîné